Début du contenu principal.
La scène s'est déroulée devant les camarades de classe de l'enfant.
Une enseignante d'une école primaire du Lower Mainland, en Colombie-Britannique, a écopé d'une suspension de deux jours pour des incidents de faute professionnelle, dont le fait d'avoir brièvement scotché le mot «caca» sur le bras d'un élève.
La faute professionnelle s'est produite au cours de l'année scolaire 2022-23, alors que Tania Jacobsen enseignait à une classe de maternelle à Coquitlam, selon un accord de résolution par consensus conclu avec le commissaire à la réglementation des enseignants de la Colombie-Britannique.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Lors d'un incident survenu en novembre de cette année-là, Mme Jacobsen aurait placé du ruban adhésif vert avec le mot «caca» écrit et barré sur le bras d'un élève neurodivergent.
La scène s'est déroulée devant les camarades de classe de l'enfant et a laissé l'élève «bouleversé, embarrassé et presque en larmes», selon l'accord de résolution.
Mme Jacobsen a rapidement retiré le ruban et aurait dit à l'élève: «Tu ne peux pas dire ce mot, sinon je vais devoir remettre le ruban».
Les autres incidents se sont produits en janvier 2023, lorsque l'enseignante a été accusée d'avoir «manqué à son devoir de surveillance des élèves dont elle avait la charge et qu'elle supervisait» à deux reprises au cours d'une même journée.
Un collègue de l'école a d'abord repéré trois élèves dans une cour à l'extérieur de la salle de classe de Mme Jacobsen, la porte étant fermée. Mme Jacobsen a ensuite autorisé un autre élève à sortir et à prendre un parapluie qui se trouvait «à environ 100 mètres de la salle de classe de Mme Jacobsen, devant quelques voitures garées et en dehors du champ de vision de Mme Jacobsen», selon le document.
Le mois suivant, le district scolaire de Coquitlam a adressé une lettre de discipline à l'enseignante et l'a suspendue pour une journée sans salaire.
Après avoir examiné la conduite de l'enseignante, le commissaire à la réglementation des enseignants de la Colombie-Britannique a décidé de lui imposer une suspension supplémentaire de deux jours, qui devrait avoir lieu en décembre.
Le commissaire a pris en compte un certain nombre de facteurs dans sa décision, notamment le fait que Mme Jacobsen avait «mis en danger la sécurité physique et émotionnelle» des élèves, dont le jeune âge les rendait «particulièrement vulnérables».
Mme Jacobsen a également été réprimandée précédemment pour des allégations selon lesquelles elle aurait giflé un élève perturbateur sur le bras en octobre 2017, selon le rapport.
Le commissaire a crédité l'enseignante d'avoir effectué des travaux correctifs depuis les incidents les plus récents, y compris deux ateliers avec le Provincial Outreach Program for Autism and Related Disorders.