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Une enquête est en cours.
La police mène une enquête après qu'un autre bâtiment de la communauté juive de Montréal ait été touché par des tirs d'armes à feu.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a reçu un appel 911 mercredi après-midi et s'est rendu à l'école Belz sur le chemin Hillsdale, près de l'avenue Van Horne, dans l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce.
Véronique Dubuc, porte-parole de la police, a déclaré que les agents ont trouvé au moins une balle sur la façade du bâtiment. On ne sait pas si la fusillade s'est produite plus tôt mercredi ou un autre jour, a-t-elle dit.
La police indique que l'enquête se poursuit.
La maire de Montréal, Valérie Plante, fait partie des responsables politiques qui ont rapidement condamné la fusillade sur les réseaux sociaux.
«Il est totalement inacceptable qu'une école juive soit à nouveau prise pour cible. L'antisémitisme n'a pas sa place à Montréal. Le SPVM est sur place pour enquêter et je suis confiante qu'il trouvera encore une fois le coupable», a écrit Mme Plante sur X. «Les écoles ne devraient jamais être des cibles de violence», a écrit Elisabeth Prass, la députée libérale québécoise de D'Arcy-McGee, ajoutant que l'antisémitisme «est inacceptable au Québec et dans notre société».
Une déclaration commune de la Fédération CJA et du Centre pour Israël et les affaires juives du Québec a dénoncé mercredi la fusillade à l'école. Les deux groupes ont déclaré que «lorsque des mesures décisives sont prises par ceux qui nous gouvernent, ces actes monstrueux et barbares prennent fin. Ce n'est pas le Montréal que nous voulons vivre !».
La semaine dernière, un homme de 20 ans a été inculpé dans le cadre d'une fusillade survenue l'automne dernier dans une école juive. Cette école, Yeshiva Gedola, et une autre, United Talmud Torahs of Montreal, ont été touchées par des coups de feu en novembre dernier.