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Une cellule d'intervention pour gérer plus rapidement les risques d'homicides conjugaux sur le territoire de la MRC Drummond voit le jour.
La cellule baptisée «Komodo» est une première dans la région pour ainsi répondre à la hausse des féminicides au Québec et l'isolement des femmes depuis le début de la pandémie.
Le projet vient de se concrétiser après 1 an d'efforts à l'initiative de La Rose des Vents et du Centre de ressources pour hommes Drummond.
Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC), le Centre d’écoute et de prévention suicide Drummond (CEPS), le CALACS La Passerelle, la SQ et la Maison des femmes Drummond se sont aussi greffés au projet.
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L'initiative permet aux différents organismes d'être complémentaire et de partager la même méthode de travail et les mêmes termes.
Des formations sur «l’évaluation du risque homicidaire» sont maintenant données depuis quelques jours à différents intervenants chez les partenaires du projet.
On veut ainsi cerner plus rapidement les facteurs qui mènent au danger, notamment les menaces, une séparation et les problèmes de consommation.
La cellule d'intervention est ensuite déclenchée si les intervenants décèlent trop de ces facteurs.
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