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Cet outil créé par une équipe de chercheurs de l’Université Laval arrive à point alors qu’un été particulièrement chaud est attendu.
Alors que des experts estiment que le Canada pourrait connaître une «chaleur implacable» cet été, le Département de géographie de l’Université Laval lance un outil pour savoir où cette chaleur sera la plus dangereuse.
Il s’agit d’une carte interactive montrant «la vulnérabilité et l’exposition de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante». L’équipe de recherche soutient qu’«en raison des changements climatiques, la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur augmentent». L’outil a donc pour but d’informer la population sur les zones à risque, mais également les professionnels et les décideurs.
«Les autorités locales, régionales et provinciales ont à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques engendrées par les changements climatiques», a déclaré la professeure et co-chercheuse du projet, Nathalie Barrette.
En raison des variations dans les températures, il peut être difficile de déterminer la vulnérabilité d’un lieu précis. C’est pourquoi les chercheurs se sont basés sur plusieurs types de données, notamment des données socio-économiques, démographiques, ainsi que sur l’accessibilité géographique à certains services et les caractéristiques de l’environnement bâti.
Un bref coup d’œil à la carte interactive permet de voir que les deux grandes villes de la province, soit Montréal et Québec, sont les régions présentant le plus de secteurs où l’exposition aux vagues de chaleur est «très forte».
Selon un rapport de l’Almanach des fermiers publié au mois de mars, cet été pourrait être parsemé de canicules, comme c’était le cas en 2022.
Le rapport indique que la plupart des régions du Canada connaîtront une chaleur «implacable», qui sera ressentie principalement à la fin juin jusqu’au début septembre, avec des températures atteignant parfois plus de 32 °C.
Au Québec, on devrait observer un climat torride et plus sec avec des précipitations inférieures à la normale.
Environnement Canada devrait publier sa propre prévision estivale à la fin mai, mais les prévisions préliminaires montrent également un été plus chaud que la normale pour la majorité du Canada.
En 2022, le Canada a enregistré son troisième été le plus chaud, avec des températures dépassant la moyenne de 1,6 °C.
Le dernier été plus frais que la moyenne au Canada remonte à près de 20 ans, en 2004, lorsque la température moyenne nationale en après-midi atteignait 15,8 °C.