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Mathieu Godin est à la recherche de la femme qui lui a sauvé la vie après avoir subi un grave traumatisme cervical il y a 13 ans.
L'homme raconte qu'il était à la plage d'Oka le 7 juillet 2010, profitant du soleil et de l'eau avec trois de ses amis, lorsqu'il s'est presque noyé.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Je suis allé vite [dans l'eau], mon front a cogné le fond et j'ai entendu un bruit», a-t-il raconté. «Mon corps s'est paralysé instantanément.»
Le natif de Sorel se souvient qu'il a essayé de sortir de l'eau, mais il n'arrivait tout simplement pas à bouger son corps.
«J'ai essayé d'avertir mes amis en bougeant les bras, mais ça ne fonctionnait pas», s'est-il souveni. «Je me suis carrément noyé.»
M. Godin ajoute que ses amis ont finalement remarqué qu'il se débattait et l'ont ramené d'urgence sur le rivage.
«Une fille est immédiatement intervenue et a dit à mon ami ce qu'il fallait faire», a mentionné M. Godin. «Elle m'a déposé par terre et a commencé à me faire des massages cardiaques et à me réanimer.»
Selon lui, l'ambulance a mis dix minutes à arriver.
«Mes amis ont parlé avec la jeune fille pendant quelques minutes et je ne l'ai jamais revue», a-t-il confié. Il dit qu'il est à sa recherche depuis lors et qu'il s'est créé un profil TikTok pour essayer de la retrouver.
M. Godin dit ne pas se souvenir de grand-chose à son sujet, ni de son visage ni de son nom.
«Je me souviens juste qu'elle était blonde», a-t-il déploré.
À l'époque, il estime qu'elle devait avoir une vingtaine d'années.
«Elle a dit à mon ami qu'elle était aux études», a-t-il ajouté, précisant qu'elle parlait français. «Elle n'était même pas encore infirmière. Elle était à sa deuxième année d'études.».
Aujourd'hui, 13 ans plus tard, M. Godin affirme qu'il est toujours paralysé à partir de la poitrine; il peut bouger ses bras, mais pas ses doigts.
«J'aimerais lui parler un peu, lui dire "merci", et j'aimerais savoir comment elle a vécu cela aussi, parce que ça a dû être stressant», a-t-il avancé. «C'était un bon test et, à mon avis, elle était faite pour ce travail parce qu'après ce qu'elle a fait, j'espère qu'elle a poursuivi cette carrière.»
Il a également contacté les responsables de la plage Oka et de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) pour tenter de retrouver la femme.