Début du contenu principal.
Michel Déry plaide coupable pour des dossiers à Drummondville et Sainte-Eulalie.
Un prédateur sexuel et criminel notoire qui a fait des victimes au Centre-du-Québec et en Montérégie a reconnu ses gestes datant de plus de 35 ans.
Michel Déry plaide coupable à des accusations d'agression sexuelle et d'enlèvement commis sur un enfant de moins de 14 ans en 1983 à Drummondville.
L'individu, maintenant âgé de 62 ans, a aussi reconnu avoir attenté à la pudeur d'une adolescente entre 1977 et 1978 à Sainte-Eulalie.
Il sera inscrit au registre des délinquants sexuels à vie en plus de fournir un échantillon d'ADN et subir une probation de 3 ans.
Michel Déry avait été appréhendé en décembre 2020 pour ses dossiers après de longs séjours à l'Institut Philippe-Pinel de Montréal.
Depuis plusieurs années, Michel Déry est dans la mire des enquêteurs de la SQ de la Division des disparitions et dossiers non résolus. Les enquêteurs croient que Déry a fait plusieurs victimes dans les régions du Centre-du-Québec et de la Montérégie, entre 1972 et 1983. Selon les policiers, la majorité des victimes étaient d'âge mineur au moment des gestes commis.
En 1984, Michel Déry a été déclaré non criminellement responsable du meurtre d'une fillette de 6 ans en raison de problèmes de santé mentale. La victime, Mélanie Decamps, avait été enlevée et séquestrée en 1983 près d'un terrain de camping à Drummondville. La fillette a été retrouvée sans vie, attachée à un arbre.
À la suite du procès, Michel Déry a été interné à l’Institut Philippe-Pinel à Montréal, duquel il s’est évadé en 2001, avant d’être repris par les autorités. Il est sous l'autorité du centre de psychiatrie depuis ce jour.
La SQ croit que l'homme serait aussi lié à la disparition non résolue de la petite Chantal De Montgaillard (4 ans) le 4 juin 1972 à Saint-Hubert.