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Ceux qui se trouvaient au bord de l'eau ou au spa Bota Bota à Montréal dimanche matin ont peut-être remarqué un visiteur inhabituel, alors qu'un phoque a été repéré.
Ceux qui se trouvaient au bord de l'eau ou au spa Bota Bota à Montréal dimanche matin ont peut-être remarqué un visiteur inhabituel, alors qu'un phoque a été repéré.
Le Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins (GREMM) a confirmé que ce qui semblait être un phoque commun adulte avait été repéré entre 9 heures et 10 heures.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
Patrick Weldon, membre du programme d'intervention du GREMM (RQUMM), précise que les phoques apparaissent régulièrement à l'extérieur de leur aire de répartition habituelle et que le RQUMM reçoit des signalements de phoques s'aventurant en amont de l'estuaire du Saint-Laurent, qui est leur habitat habituel.
«Occasionnellement, certains individus, souvent juvéniles, s'aventurent plus loin dans le Saint-Laurent, et même dans d'autres rivières», précise-t-il. «Leur présence en eau douce n'est pas inhabituelle, mais plutôt peu fréquente. Les phoques communs (comme celui observé à Montréal) s'adaptent assez bien à l'eau douce, mais comme ils se retrouvent dans un environnement différent auquel ils sont habitués, il est important d'adopter bonnes pratiques de cohabitation avec ces animaux.»
Weldon a indiqué qu'en juin et juillet, plusieurs jeunes phoques ont été aperçus en amont de Québec, dans les eaux douces.
De jeunes garçons ont repéré un phoque à Kahnawake en août de l'année dernière, et un phoque barbu a visité une marina de Laval en 2020.
Weldon a déclaré que l'eau douce n'est pas un problème pour les phoques, mais que le fait d'être dans une zone urbaine comme Montréal peut augmenter les chances de rencontre avec les humains.
Ceux qui aperçoivent un phoque doivent procéder comme suit :