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L'élève-officier Laszlo Kenderesi a plaidé coupable à cette seule accusation, jeudi matin, à l'ouverture de son procès en cour martiale, à la base militaire de Borden, en Ontario.
Un officier des Forces armées canadiennes qui avait exhorté d'autres militaires à ne pas participer à la distribution de vaccins contre la COVID-19 a plaidé coupable de «conduite préjudiciable au bon ordre et à la discipline».
L'élève-officier Laszlo Kenderesi a plaidé coupable à cette seule accusation, jeudi matin, à l'ouverture de son procès en cour martiale, à la base militaire de Borden, en Ontario. Il a par contre plaidé non coupable à l'accusation de s'être «conduit d’une manière scandaleuse et indigne d’un officier».
Les procureurs militaires ont par ailleurs retiré un troisième chef, celui de «s’efforcer de persuader une personne de prendre part à une mutinerie», une accusation qui aurait pu lui valoir la prison à vie.
Le procès en cour martiale fait suite à un discours prononcé lors d'un rassemblement contre les confinements sanitaires, en décembre 2020 à Toronto. M. Kenderesi, vêtu de son uniforme militaire complet, s'était alors prononcé contre ce qu'il a appelé les «vaccins tueurs».
Dans une vidéo du discours publiée sur YouTube, il semblait aussi encourager les autres militaires à désobéir aux ordres et à ne pas distribuer le vaccin aux Canadiens.
Jeudi matin, dans des excuses lues en cour martiale, M. Kenderesi a indiqué qu'il regrettait ses gestes qui ont, selon lui, jeté le discrédit sur les Forces armées. Il a admis que ce n'était pas à lui de remettre en question les ordres de sa chaîne de commandement.