Un Montréalais dit avoir été agressé au répulsif anti-ours par deux personnes alors qu'il vendait un iPhone sur Facebook Marketplace.
Edward, qui préfère ne pas donner son nom de famille pour des raisons de sécurité, affirme avoir été agressé à l'été 2025 alors qu'il vendait le téléphone devant son domicile de l'arrondissement Saint-Laurent.
Cet article est une traduction du contenu de CTV News.
La caméra de surveillance de son voisin a filmé les événéements. Dans la vidéo, on voit Edward saluer les deux hommes sur le trottoir, où ils ont une brève conversation.
Edward remet alors le téléphone à l'un des hommes.
Soudain, l'autre homme l'asperge de répulsif anti-ours avec un vaporisateur, avant que les deux hommes ne s'enfuient en voiture.
Répulsif anti-ours: Fait de gaz poivré, c'est un répulsif qui contient de la capsaïcine, une substance chimique présente dans le poivre de Cayenne. Il est placé dans un vaporisateur portatif et vise à tenir en échec un ours qui s’approche de trop près. Source: Parcs Canada
Edward affirme qu'il n'a pas été gravement blessé et qu'il a réussi à rester calme.
«J'ai pu fermer les yeux assez rapidement et protéger mon visage pour que le spray ne touche pas mes yeux, mais oui, c'est tout... ça m'a juste beaucoup piqué», a-t-il déclaré.
La police mène l'enquête et lui a dit que l'affaire progressait.
«Je pense que c'est grâce aux images de la caméra qu'un détective s'est occupé de mon affaire si rapidement, car il m'a recontacté dans les 24 heures.»
Edward explique à CTV News qu'il se manifeste aujourd'hui parce qu'il souhaite que d'autres personnes prennent davantage de précautions lorsqu'elles vendent des articles en ligne.
«Je recommanderais d'être plus attentif à votre environnement. Soyez vigilant face à tout comportement suspect sur la plateforme», a-t-il déclaré. «Vous devez faire preuve de diligence raisonnable, ce que je n'ai pas fait.»
Il a attiré l'attention sur les comptes qui n'ont pas de photo de profil, d'historique sur leur page ou d'amis.
Il a également déclaré qu'avec le recul, il s'était rendu compte qu'il y avait un indice évident qui révélait qu'il s'agissait d'une arnaque.
«Ils n'ont pas négocié le prix, ce qui est généralement la première chose à faire sur Facebook Marketplace», a-t-il déclaré. «On négocie toujours le prix, et c'est malheureusement quelque chose dont je me suis rendu compte après coup.»
Conseils de sécurité pour les vendeurs et les acheteurs
La police de Montréal (SPVM) recommande d'utiliser des «zones d'échange sécurisées» désignées, qui sont surveillées par des caméras et accessibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ainsi que d'être accompagné d'une personne de confiance dans la mesure du possible.
La police rappelle aux personnes qui achètent ou vendent des articles en ligne de se renseigner sur le vendeur ou l'acheteur avant de poursuivre la transaction.
La plupart des sites web des services de police locaux répertorient les zones d'échange sécurisées.
Le service de police de Montréal en répertorie 18.
