Un Montréalais a dû remplacer la plupart de ses meubles qui ont été endommagés pendant leur entreposage et souhaite maintenant que d'autres personnes sachent ce qui s'est passé afin qu'elles ne subissent pas le même sort.
Bruce Hogan vient d'emménager dans son nouvel appartement, mais celui-ci est beaucoup plus vide qu'il ne l'aurait souhaité.
Ce texte est une traduction d'un article CTV News.
«J'avais un magnifique meuble à chaussures que j'ai jeté à cause de toutes les traces d'urine qui s'y trouvaient.»
Il ne lui reste plus que quelques meubles. Au cours des 13 derniers mois, la plupart de ses biens ont été entreposés dans un entrepôt à Lachine, mais lorsque M. Hogan est venu les récupérer la semaine dernière, il a remarqué des excréments de souris.
«Je me suis dit que ce n'était pas normal. J'ai donc commencé à sortir d'autres affaires, et plus j'en sortais, plus la situation empirait», a-t-il raconté.
Il a pris des photos montrant les excréments dans son casier de stockage et a affirmé que l'odeur d'urine était extrêmement forte.
U-Haul a déclaré à CTV News qu'elle était consciente du problème.
«Le problème provenait des casiers de clients défaillants qui n'avaient pas payé leurs factures depuis plusieurs mois ou plus», peut-on lire dans une partie de la déclaration écrite de l'entreprise. «Lorsque notre équipe a ouvert ces casiers pour les nettoyer, beaucoup d'entre eux contenaient de la nourriture. Le stockage de nourriture constitue une violation de notre contrat, car cela attire les nuisibles.»
M. Hogan affirme que les dégâts ne sont clairement pas de sa faute et prétend que depuis qu'il les a signalés, on lui répond par des réponses évasives.
«C'est ce qui est le plus contrariant», a-t-il lâché. «Aucun responsable n'a appelé pour dire: "Nous sommes vraiment désolés. Nous allons régler ce problème dès que possible."»

Dans son contrat, U-Haul stipule que l'entrepôt n'est pas responsable des dommages ou des pertes et que les locataires doivent souscrire une assurance.
Mais M. Hogan a expliqué qu'il n'en avait pas, car il vivait avec sa famille à l'époque et n'avait pas son propre logement. Il estime que ses pertes, notamment un canapé, des vêtements, des draps et d'autres articles, s'élèvent à environ 2 500$.
«La seule chose qui a pu être sauvée est mon matelas, car j'avais mis un protège-matelas et mes têtes de lit se trouvaient entre les deux, où elles étaient protégées», a-t-il ajouté.
Il souhaite sensibiliser les autres, plaisantant en disant que le seul point positif était que son déménagement avait été facile, car il ne lui restait pratiquement plus de meubles.
