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Un «Living Lab» pour prévenir la violence armée à Montréal
La ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantal Rouleau, a annoncé mardi un investissement de 600 000 $ au Fonds de recherche du Québec — Société et culture (FRQSC). Ce montant permettra la création d'un Living Lab en prévention de la violence armée dans la région métropolitaine.
Un Living Lab est une approche «dans laquelle les utilisateurs ne sont désormais plus vus comme un objet d’investigation mais comme des acteurs clés dans le processus d’innovation», explique Montréal InVivo, qui réunit plusieurs organisations de la Métropole évoluant dans le secteur des sciences de la vie et des technologies de la santé.
Ce projet, présenté mardi, a pour objectif de réunir des acteurs clés au sein d’un incubateur afin d’imaginer et expérimenter des pratiques ou approches susceptibles de prévenir la violence armée à Montréal. L’initiative doit faciliter la collaboration entre les communautés académiques et scientifiques et les organismes concernés.
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«Ce Living Lab est une initiative novatrice et inclusive qui contribuera à identifier les meilleures pratiques à mettre en œuvre dans nos quartiers pour contrer l'attrait de la criminalité chez nos jeunes les plus vulnérables, a déclaré la ministre Rouleau. Des chercheuses et des chercheurs travailleront de concert avec les différents acteurs clés du territoire pour contribuer à l'avancement des connaissances.»
Le Living Lab se concentrera sur les arrondissements du Nord-Est (Saint-Michel, Montréal-Nord, Rivière-des-Prairies, Saint-Léonard et Anjou). La date limite pour soumettre des demandes afin de participer à l’initiative est le 18 janvier 2023.