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Un leader de l'assaut du Capitole est interdit de séjour à Washington

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Un juge fédéral américain a interdit vendredi au fondateur d'Oath Keepers, Stewart Rhodes, d'entrer à Washington, D.C. sans l'approbation du tribunal, après que le président Donald Trump a commué la peine de 18 ans de prison du chef du groupe d'extrême droite. Celui-ci avait été condamné pour avoir orchestré une attaque contre le Capitole américain il y a quatre ans.

Le juge de district Amit Mehta a rendu l'ordonnance deux jours après que M. Rhodes eut visité le Capitole. Lors de ce passage, il a rencontré au moins un législateur, discuté avec d'autres et défendu ses agissements du 6 janvier 2021. M. Rhodes avait été libéré la veille d'une prison du Maryland.

L'ordonnance du juge s'applique à sept autres personnes qui ont été reconnues coupables en lien avec l'émeute qui avait tenté d'empêcher la certification de la victoire de Joe Biden à l'élection présidentielle de 2020. La décision leur interdit également de pénétrer dans le bâtiment du Capitole, ou même dans les terrains environnants, sans l'autorisation du tribunal.

M. Rhodes a été reconnu coupable de complot de sédition dans l'une des affaires les plus importantes portées devant le ministère de la Justice. Il a été reconnu coupable d'avoir orchestré une conspiration de plusieurs semaines qui a abouti à l'attaque du Capitole par ses partisans dans une tentative désespérée de maintenir Donald Trump au pouvoir.

M. Rhodes n'est pas entré dans le bâtiment le 6 janvier et a déclaré qu'il était «stupide» que les membres des Oath Keepers l'aient fait.

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«Mes gars ont fait erreur en franchissant les portes», a-t-il insisté lors de sa visite au Capitole plus tôt cette semaine. Le décret de grâce de Donald Trump a mis fin lundi à la plus grande procédure judiciaire de l'histoire du ministère de la Justice, libérant de prison des personnes filmées en train d'attaquer violemment la police ainsi que des dirigeants de groupes extrémistes reconnus coupables d'avoir orchestré des complots violents pour empêcher le transfert pacifique du pouvoir.

Le président Trump a défendu ces grâces, affirmant que les accusés avaient déjà purgé des années de prison dans des conditions qu'il a décrites comme dégoûtantes et inhumaines.