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«La LCF condamne la violence fondée sur le genre sous toutes ses formes.»
Le joueur de ligne défensive Shawn Oakman a été suspendu indéfiniment par la Ligue canadienne de football, vendredi, pour avoir enfreint la politique du circuit en matière de violence et de harcèlement fondés sur le genre.
Oakman faisait partie des Alouettes de Montréal; peu après l'annonce de la suspension par la LCF, l'organisation montréalaise a annoncé l'avoir libéré.
«L’organisation des Alouettes ne tolérera jamais aucune forme de harcèlement ou de violence sexuels et a donc décidé de libérer M. Oakman immédiatement», peut-on lire dans la déclaration des Alouettes.
«Nous imposons à tous les membres de notre organisation le plus haut niveau d’intégrité et de respect, tant sur le terrain qu’en dehors, a déclaré le directeur général Danny Maciocia, par communiqué. Nous avons décidé de libérer Shawn Oakman parce que ses actions vont à l’encontre de nos valeurs fondamentales.»
La ligue a été informée des allégations jeudi et a immédiatement lancé une enquête externe, qui a compris des entretiens avec M. Oakman et la plaignante.
L’enquête a révélé qu’à la suite d’une dispute, M. Oakman a menacé d’envoyer du contenu sexuellement explicite à l’enfant mineur de sa partenaire.
Les agissements de M. Oakman constituent une violation de la politique de la LCF en matière de violence et de harcèlement fondés sur le genre.
«La Ligue canadienne de football prend très au sérieux toute violation de sa politique sur la violence et le harcèlement fondés sur le genre. Notre politique est claire et notre engagement à la faire respecter est inébranlable. À la suite d’un examen du dossier, nous avons décidé de suspendre M. Oakman pour une durée indéterminée», a dit par communiqué Stewart Johnston, commissaire de la LCF.
Lors de l'annonce de la suspension, la ligue a également ajouté ceci:
«La LCF condamne la violence fondée sur le genre sous toutes ses formes, y compris, mais sans s’y limiter, la violence conjugale, la violence sexuelle, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel et l’abus verbal, le contrôle coercitif, ainsi que les comportements irrespectueux et dégradants qui encouragent la violence ou la tolérance de celle-ci. Que ces comportements se produisent en public ou en privé, la violence fondée sur le genre ne sera pas tolérée par la LCF.»
Les Alouettes vont accueillir la demi-finale de l'Est samedi à 13h00, contre les Blue Bombers de Winnipeg.