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«Malgré les efforts considérables déployés par la police et les ambulanciers, l'homme n'a pas pu être réanimé.»
Malgré l'intervention des premiers secours, un homme est décédé subitement lundi matin dans un campement installé devant une ferme d'autruches de Colombie-Britannique qui luttait contre l'abattage de ses oiseaux, selon les autorités.
La GRC de Nakusp dit avoir été appelée pour enquêter sur un décès soudain vers 7h du matin, après que des membres de l'équipe de liaison de la police aient découvert un homme inanimé sur le sol de la ferme Universal Ostrich Farm.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
«La police a pratiqué la réanimation cardiopulmonaire jusqu'à l'arrivée des services d'urgence de la Colombie-Britannique, qui ont pris en charge l'homme», indique un communiqué de la GRC. «Malgré les efforts considérables déployés par la police et les ambulanciers, l'homme n'a pas pu être réanimé.»
L'homme a été identifié, mais la police tente toujours de prévenir sa famille. La police affirme que rien ne laisse penser que la mort de cet homme soit suspecte.
Le service des coroners de la Colombie-Britannique mène l'enquête. Katie Pasitney, porte-parole de la ferme Edgewood, a publié un hommage à cet homme sur Facebook, affirmant qu'il «avait quitté ce monde en protégeant la vie».
«Vous étiez l'homme le plus gentil que nous ayons jamais rencontré. Et vous ferez toujours partie de notre famille», peut-on lire dans le message. «Voir la police essayer de vous garder avec nous, avec les autruches de l'autre côté de la clôture, était surréaliste. Vous êtes un guerrier, tout comme les autruches.»
La Cour suprême du Canada doit décider jeudi si elle acceptera d'entendre l'affaire opposant Universal Ostrich Farm à l'Agence canadienne d'inspection des aliments, qui a ordonné l'abattage du troupeau le 31 décembre 2024, après qu'une épidémie de grippe aviaire a tué 69 autruches.
Dans un conflit qui dure depuis des mois, les propriétaires de la ferme soutiennent que les oiseaux survivants ne présentent aucun signe de la maladie et devraient être épargnés, tandis que l'ACIA affirme que les autruches qui semblent en bonne santé peuvent toujours transmettre le virus H5N1, y compris de nouvelles mutations du virus.
Cette affaire a suscité l'attention internationale, notamment celle de membres éminents de l'administration Trump. Le secrétaire américain à la Santé, Robert F. Kennedy Jr., a écrit à l'ACIA pour lui demander d'arrêter l'abattage, et le Dr Mehmet Oz, administrateur des Centers for Medicare & Medicaid Services, a proposé d'accueillir le troupeau dans son ranch personnel.
La plus haute cour du Canada a ordonné en septembre la suspension temporaire de l'abattage pendant qu'elle décide de l'opportunité d'entendre l'affaire, et l'ACIA a entre-temps pris la garde des oiseaux. Si la cour décide de ne pas entendre l'affaire et lève la suspension de l'abattage, rien ne s'opposera légalement à l'abattage de centaines d'oiseaux.
Si l'autorisation d'interjeter appel est accordée, une décision finale sur le sort du troupeau sera prise après une audience. M. Pasitney a appelé les sympathisants à se rassembler à la ferme lorsque la décision sera rendue. Les opposants à l'abattage sont présents sur le site depuis des mois, et trois d'entre eux ont récemment été arrêtés pour avoir prétendument entravé le travail de l'ACIA.