Société

Un groupe d'officiers de la STQ se dote d'une convention collective

Le syndicat des Métallos a annoncé par voie de communiqué samedi que ces employés de la STQ ont accepté cette proposition dans une proportion de 80 %.

Publié

afb4a3f1d7693adc8113d8a927d766e70371b68b7828af6467a1c39d1d946f7e.jpg Le traversier qui relie Québec à Lévis, sur la Rive-Sud, photographié le 17 juin 2024 à Lévis. (LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot)

Les officiers de navigation et officiers mécaniciens de la Société des traversiers du Québec (STQ) ont accepté l'hypothèse de règlement formulée par le conciliateur, se dotant ainsi d'une nouvelle convention collective. 

Le syndicat des Métallos a annoncé par voie de communiqué samedi que ces employés de la STQ ont accepté cette proposition dans une proportion de 80 %. 

Le contrat de travail des quelque 150 officiers de navigation et officiers mécaniciens de la STQ était échu depuis le mois d'avril 2023. Ces travailleurs œuvrent au sein de cinq traverses.  

Leur nouveau contrat de travail prévoit notamment des hausses salariales de 17,4 % sur cinq ans et un ajustement en fonction de l'Indice des prix à la consommation (IPC) «pour les trois dernières années, si la hausse du coût de la vie est supérieure à l’augmentation salariale prévue au contrat, jusqu’à concurrence de 1 % par année», peut-on lire dans le communiqué du syndicat des Métallos. 

«Ces négociations de 27 mois ont été ardues, mais ce contrat, issu de l’hypothèse de règlement formulée par le conciliateur, constitue un compromis acceptable aux yeux des membres», a soutenu le représentant syndical des Métallos, Luc Laberge, dans le même document. 

Le syndicat précise toutefois que des contrats de travail restent à être négociés pour les syndiqués non brevetés des traverses de L’Isle-aux-Coudres et de Sorel, ainsi que pour les brevetés et non brevetés de L'Isle-aux-Grues. Des négociations sont prévues au mois de juillet, a indiqué l'organisation. 

«C’est un gros nuage qui vient de se tasser, mais il nous reste trois de nos quatre conventions à négocier avec la Société des traversiers du Québec», a dit l’adjoint au directeur québécois des Métallos, Michel Courcy, dans un communiqué.

«Nous espérons une grande diligence de la partie patronale pour conclure une entente rapidement lors des négociations du début juillet. Nos membres ont toujours en poche un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun, et ce moment, ce sera dans le courant de l’été, s’il faut en arriver là», a-t-il ajouté.