Les températures atteindront des pics de plus de 35 °C au cours des prochains jours, mais l'indice humidex sera plus proche de 40 °C à partir de dimanche.
Cet article est une traduction d'un article de CTV News.
Ces conditions persisteront jusqu'à mardi, et l'attention se porte désormais sur la population croissante de sans-abri dans la ville pendant cette vague de chaleur extrême.
Selon James Hughes, président-directeur général de la Mission Old Brewery, le nombre de campements de sans-abri à Montréal augmente, tout comme le nombre de personnes qui y vivent.
« Nous le constatons ici même, devant notre campus. Nous le constatons également autour des bâtiments d'autres organisations sœurs », explique-t-il.
«Nous sommes confrontés à un grave problème dans notre ville, qui ne fera que s'aggraver et devenir plus difficile si nous ne le traitons pas de manière proactive.»
M. Hughes estime que les sans-abri sont vulnérables à tout type de conditions météorologiques extrêmes, mais que la chaleur est différente, surtout lorsque l'humidité est élevée.
« Nous rentrons chez nous et nous allumons la climatisation si nous en avons une, ou un ventilateur, mais si vous êtes sans abri, vous n'avez pas cela », dit-il. « Les sans-abri qui vivent dans un campement vont parfois se réfugier dans leur tente pour échapper au soleil. Il fait très chaud à l'intérieur de ces tentes. Et cela peut être très dangereux. »
Un homme a déclaré à CTV News qu'il vivait dans un campement depuis deux ans et qu'il s'était simplement habitué à la chaleur.
M. Hughes estime que la meilleure solution serait de construire davantage de logements abordables, mais comme cela ne se fera pas du jour au lendemain, la ville de Montréal doit faire plus pour soutenir les camps actuels.
« Assurons-nous que les gens puissent vivre dans ces camps dans une certaine dignité », explique-t-il. « Nous pouvons y arriver. Mais si nous ne le faisons pas dès maintenant, la situation ne fera que s'aggraver, notamment en raison des fortes chaleurs. »

