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«Un goût de l'Ukraine»: un restaurant de pierogies voit le jour à Montréal
«Les clients disent que la pomme de terre fond dans la bouche.»
Un nouveau restaurant de pierogies ukrainiens a vu le jour dans le quartier du Mile-End, à Montréal.
Connus en Ukraine sous le nom de varenyky, la plupart des Canadiens les appellent pierogies. Une assiette de pierogies est un plat réconfortant pour tous.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Petits pains de joie, ces boulettes de pâte sont remplies de combinaisons telles que la pomme de terre et le fromage.
«Quel que soit le nom qu'on leur donne - varenyky ou pierogies - ils existent depuis des siècles», explique Nestor Lewyckyi, copropriétaire de Perogie Lili.
Gregory Bedek, cofondateur de l'établissement, explique que les gens viennent pour la nourriture et l'ambiance.
«Beaucoup d'Ukrainiens viennent et disent: "Oh! c'est nostalgique", et ceux qui ne viennent pas de l'Ukraine pensent que cela ressemble à la maison de leur grand-mère sous stéroïdes avec toutes les œuvres d'art et tout ce qu'il y a à l'intérieur», a-t-il expliqué à CTV News.
L'art ukrainien attirera vos yeux tandis que vos papilles gustatives savoureront les spécialités, a indiqué M. Bedek.
«Les clients disent que la pomme de terre fond dans la bouche», a-t-il dit.
Le restaurant propose aussi une garniture torsadée d'inspiration québécoise, composée de sirop d'érable et de bacon.
«Le mélange du salé et du sucré plaît beaucoup, c'est aussi notre préféré», a indiqué Marika Melnyk-Nadeau.
Les copropriétaires soutiennent leur communauté ukrainienne en embauchant des personnes déplacées par la guerre, comme Anna Semenova, qui était graphiste en Ukraine avant que la guerre ne la force à partir il y a deux ans.
Servir les clients lui permet de pratiquer le français et de rencontrer des gens.
«Connaître davantage de membres de la communauté canadienne et rencontrer des gens d'Ukraine et du Canada», a-t-elle avoué.
Perogie Lili soutient également la Fondation Canada Ukraine, a précisé M. Lewyckyj.
«Pour la communauté ukrainienne et la ville, nous sommes ici, nous faisons partie du paysage», a-t-il mentionné. «L'Ukraine souffre toujours et, quel que soit notre résultat, deux pour cent iront à l'aide humanitaire.»