Début du contenu principal.
D'autres petits oiselets pourraient ouvrir les yeux très prochainement.
Une famille de faucons pèlerins située sous le pont Honoré-Mercier à Montréal s’est soudainement agrandie.
Les parents ont accueilli leur premier fauconneau, jeudi.
La nouvelle a été rapportée par l’entreprise Environnement Faucon grâce aux caméras opérées par Les ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée.
D’autres œufs devraient éclore dans les prochains jours et donner vie à d’autres oiselets, «si les œufs sont fertiles», avance le biologiste et président d’Environnement faucon, Pierre Molina, contacté par Noovo Info.
Ces oiseaux nichent sur ce pont et à d’autres endroits à proximité depuis plus de 20 ans, ajoute M. Molina. Des nichoirs artificiels ont été aménagés à cet endroit au début des années 2000 «pour faciliter leur cohabitation avec l’humain».
Mais «il est fort probable» que le faucon pèlerin ait commencé à nicher dans ce secteur bien avant cette période.
Le rétablissement de la population de cet oiseau de proie survenu dans les années 1970 et 1980 concorde avec le fait que ce dernier ait commencé à nicher plus fréquemment «sur des structures anthropiques, comme les grands ponts ou structures» construites par l'humain, explique le biologiste.
Il est possible de suivre l’histoire de la famille de faucon pèlerin sur la page YouTube d’Environnement Faucon.
Parallèlement, une autre famille de faucons pèlerins retient l’attention à l’Université de Montréal. Une femelle surnommée Ève a pondu quatre œufs dans la tour de l’université en avril. L’éclosion des œufs est prévue pour le 23 mai prochain. Il est d’ailleurs possible de suivre le développement de la future famille en direct sur une page YouTube dédiée aux faucons de l’Université de Montréal.
Depuis 2009, les faucons ont résidé dans la tour chaque année, sauf en 2021, alors qu'ils ont décidé de nicher à l’oratoire Saint-Joseph.
Le faucon pèlerin est en mesure de nicher en milieu urbain, mais n’est pas en mesure de construire un nid.
L’oiseau de proie doit nicher en hauteur afin de pouvoir apercevoir ses proies de loin. Il peut ainsi foncer vers elles à une vitesse de 300 km/h, faisant de lui l’animal le plus rapide au monde.
Avec des informations d’Émeric Montminy, Noovo Info.