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L'élève demeurait détenu, selon la gendarmerie nationale.
Une employée d'un collège en France a été poignardée à mort par un élève de 14 ans lors d'une fouille de son sac, mardi, dans son établissement à l'est de Paris.
L'élève demeurait détenu, selon la gendarmerie nationale.
Un policier participant au contrôle des sacs a été légèrement blessé par l'élève lors de l'interpellation, avec le même couteau que celui utilisé contre l'employée, a indiqué la gendarmerie. L'attaque survenue au collège Françoise Dolto à Nogent, au nord de Dijon, en Bourgogne, fait l'objet d'une enquête.
Dans un message publié sur X, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu'une assistante d'éducation «qui veillait sur nos enfants à Nogent» avait perdu la vie dans un «déferlement de violence insensé».
«La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime», a-t-il ajouté.
De telles attaques mortelles sont rares en France, mais les préoccupations sur les violences à l'école sont de plus en plus vives.
Le ministère de l'Éducation nationale a instauré cette année des contrôles de sacs dans certains établissements scolaires afin de les réduire. Au printemps dernier, sur une période de deux mois, 186 couteaux ont été saisis lors de contrôles de sacs scolaires et 32 personnes ont été interpellées, a indiqué mardi le ministère de l'Intérieur.
Le procureur de la République, Denis Devallois, a déclaré que l'élève était âgé de 14 ans et n'avait pas de casier judiciaire. La ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne, a indiqué que le jeune homme était représentant des élèves au sein du programme de lutte contre le harcèlement de l'école et avait été brièvement suspendu plus tôt cette année pour avoir perturbé les cours.
Des policiers effectuaient des contrôles de sacs juste devant l'école, et l'employée de l'école se trouvait à leurs côtés lorsque l'agression a eu lieu à l'entrée de l'établissement, a indiqué la gendarmerie.
Les cours ont été suspendus pour la journée et le procureur Denis Devallois a indiqué qu'une aide psychologique était proposée aux élèves et au personnel.
«La menace des armes blanches chez nos enfants est devenue critique, a affirmé le premier ministre François Bayrou, sur X. Il nous revient de faire de ce fléau répandu partout, un ennemi public.»
La chambre basse du Parlement a prévu une minute de silence en hommage à l'employée de l'école à l'ouverture de sa session plus tard dans la journée.
En avril, un lycéen a poignardé quatre autres élèves dans son établissement scolaire, dans l'ouest de la France, tuant l'un d'eux et en blessant trois autres, avant d'être arrêté, a indiqué la police.