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Un deuxième individu arrêté et accusé, près d'un mois après un meurtre à Repentigny
Un deuxième individu a été arrêté, près d'un mois après le meurtre de Youcef Khelil, âgé de 21 ans, survenu à Repentigny, dans la région de Lanaudière.
Alexandre Durand-Artiles a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche à Montréal. Le jeune homme de 20 ans figurait sur le site internet des criminels les plus recherchés du Québec.
«Alexandre Durand-Artiles était recherché dans le cas du meurtre de Youcef Khelil qui était survenu le 25 mars dernier à Repentigny. Les policiers de la Sûreté du Québec, avec l'assistance des policiers du Service de police de la Ville de Montréal, ont procédé cette nuit à son arrestation dans le secteur d'Hochelaga, à Montréal», a indiqué Camille Savoie, agente d'information à la Sûreté du Québec (SQ).
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«Il devrait comparaître par voie téléphonique aujourd'hui (dimanche) et en personne demain (lundi) au palais de justice de Joliette pour faire face, entre autres, à des accusations de meurtre, d'enlèvement, de séquestration et d'avoir proféré des menaces», a précisé Mme Savoie.
Durand-Artiles est le deuxième individu accusé dans cette affaire.
Un autre homme dans la vingtaine, Raymond Félix Bakodok avait été arrêté après la découverte du corps de la victime. Il a comparu au palais de justice de Joliette, le 28 mars, notamment pour répondre à un chef d’accusation de meurtre prémédité.
Rappel des évènements
«Le 25 mars dernier, peu après 4 h 00 du matin, les policiers du Service de police de Repentigny avaient reçu un appel pour une personne blessée grièvement sur la rue de Bernières. Son décès avait finalement été constaté et une enquête pour meurtre s'était amorcée dans ce dossier-là», a indiqué la porte-parole de la SQ dans un rappel des évènements.
L'enquête avait rapidement été confiée à la Section des crimes contre la personne de la SQ.
Le mobile du crime est toujours inconnu.
Il n'était pas possible de dire publiquement à ce stade-ci de l'enquête si la victime avait des liens ou non avec des milieux criminels.