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Une soirée sans cacophonie qui a duré presque deux heures et demi
Les candidats à l'élection provinciale dans Abitibi-Est ont eu une belle vitrine mardi soir, lors du débat organisé par la Chambre de commerce de Val-d'Or.
Les cinq adversaires ont pu échanger et débattre pendant deux heures 30 minutes devant des spectateurs à la salle Félix-Leclerc, alors que l'événement était aussi diffusé sur Facebook.
Les thèmes de la santé, de l'économie, de l'environnement et des Premières nations ont entre autres été abordés.
Le député sortant, Pierre Dufour, a été le plus occupé, huit questions sur 15 durant le face-à-face lui étant adressées :
«J'en étais sûr, on s'en était parlé. Avoir été l'inverse, j'aurais été surpris. C'est sûr qu'en étant le parti au pouvoir, les gens vont t'interpeller. Je suis très heureux du bilan qu'on présente.»
Son adversaire libéral, Jean-Maurice Matte, n'était pas nécessairement enchanté par la formule de la soirée :
«La formule du débat n'a pas permis d'échanges musclés entre les candidats. On m'a évité dans les questions, je prends ça comme une bonne nouvelle. Je pense que je suis considéré comme une menace.»
Le solidaire Benjamin Gingras est satisfait de sa prestation, une première pour lui dans de telles circonstances :
«Contrairement à tous les autres candidats, moi, c'est ma première expérience électorale. Tout le monde a déjà été candidat à un palmier ou un autre avant. J'avais peut-être un déficit d'expérience, mais je me suis senti à ma place.»
Le conservateur Maxym Perron-Tellier estime avoir pu se faire connaître :
«Comparé à 2014, quand j'ai été candidat, c'est oui. En 2014, je n'ai même pas pu être au débat. Cette fois, j'ai pu rencontrer des organismes et des syndicats, sans réticence, ils pensent que je suis un candidat crédible.»
La péquiste Jacline Rouleau était surtout contente du ton de la soirée :
«Ça bien été, on a bien partagé nos idées. Ça n'a pas été un débat de chicane, c'était respectueux.»
Le débat a permis à la toute fin à 15 personnes de poser des questions, qui ont surtout touché la protection du caribou, l'environnement et l'économie.