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«J'ai des difficultés à cause de l'inflation du loyer.»
La ville de Dorval prévoit de démanteler la tente d'un couple de sans-abri pour des raisons de sécurité. Le couple de son côté, supplie la ville de les laisser rester.
Mark et sa petite amie Nancy vivent dans une tente derrière une caserne de pompiers depuis environ cinq mois. Ils disent qu'ils n'ont nulle part où aller.
Ce texte est une traduction d'un contenu de CTV News.
«J'ai des difficultés à cause de l'inflation du loyer», a déclaré Mark.
Selon la ville, des policiers ont remarqué la présence de bonbonnes de gaz et de réservoirs de propane à l'intérieur de la tente en décembre.
Mark dit qu'il a une génératrice qu'il utilise pour les radiateurs. Il ajoute que les bonbonnes sont maintenant vides et qu'il utilise à la place un cordon électrique pour faire fonctionner la génératrice.
«Donc il ne fait pas froid là-dedans», dit-il.
La ville est au courant de la présence de la tente depuis septembre et, au cours des derniers mois, des travailleurs sociaux ont proposé des ressources pour aider le couple à trouver un logement temporaire.
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Mais Mark dit qu'avec ses trois chiens, il est difficile de trouver un logement.
«J'ai trois pitbulls... ils ne sont amicaux avec personne», dit Mark.
Tania Charron, directrice générale du centre Ricochet dans l'ouest de l'île de Montréal, affirme que dans des situations comme celle-ci, d'autres options devraient être proposées.
«Il y a suffisamment de logements sociaux et il faudrait davantage de lieux d'hébergement d'urgence et de refuges inclusifs», a soutenu Mme Charron.
Le couple supplie la ville de les laisser rester jusqu'au printemps.
«J'ai dit : donnez-moi un mois jusqu'à la fin de l'hiver et je démonterai ma tente moi-même», a indiqué Mark.
La ville de Dorval a affirmé à CTV News : «Nous consultons les autorités compétentes afin de déterminer la meilleure marche à suivre pour procéder au démantèlement du campement de la manière la plus humaine et la plus respectueuse possible.»