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Gouverner par décret, comme l'a fait le gouvernement Legault pendant la pandémie, peut donner lieu à des exagérations, a-t-il poursuivi.
Un candidat libéral a évoqué Donald Trump mardi en parlant du gouvernement Legault, pour ensuite corriger le tir.
Interrogée sur la comparaison, la cheffe libérale a dit qu'elle n'en pensait «rien de particulier».
Fred Beauchemin, un candidat économique vedette du PLQ, en appelait alors à une opposition forte à l'Assemblée nationale, lors d'une mêlée de presse à Québec.
«On ne veut pas une attitude à la Donald Trump à Québec, a-t-il déclaré en anglais, en marge d'une annonce de Mme Anglade. La façon dont le gouvernement a été géré durant la pandémie a été plutôt effrayante en matière de valeurs démocratiques.»
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Gouverner par décret, comme l'a fait le gouvernement Legault pendant la pandémie, peut donner lieu à des exagérations, a-t-il poursuivi.
Questionné par les journalistes, M. Beauchemin a par la suite nuancé ses propos. Il a fait référence à Donald Trump «parce que c'est la dictature américaine», a-t-il expliqué.
«J'ai peut-être fait une bourde», a-t-il dit.
Par Donald Trump, il entendait «l'attitude de vouloir gouverner sans avoir l'ouverture de l'Assemblée nationale».
En mêlée de presse en fin d'après-midi à Montmagny, Mme Anglade a refusé de s'exprimer sur la comparaison évoquée par son candidat vedette.
«Je n'en pense rien de particulier. Ce que je retiens, c'est que toute cette gestion par décrets a été trop loin, on l'a dit à maintes reprises. C'est très cohérent avec ce qu'on a dit.»
Rappelons toutefois que l'Assemblée nationale a suspendu ses travaux seulement pendant la première vague de la COVID-19, de la fin de mars jusqu'à mai 2020. Le gouvernement a cependant renouvelé l'état d'urgence sanitaire à coups de décret tous les 10 jours pendant deux ans.
M. Beauchemin a par la suite expliqué qu'il plaidait pour une opposition forte, afin de faire contrepoids au gouvernement. Cela «permet d'avoir des processus qui seront respectueux de l'ensemble des électeurs», a-t-il plaidé.
Le candidat libéral a rappelé que la CAQ avait remporté une majorité des sièges aux élections de 2018 avec une minorité des voix, soit 37 pour cent des suffrages _ en raison des distorsions du système électoral uninominal à un tour.
«Il y a plus de monde qui n'a pas voté pour la CAQ qu'il y a de monde qui a voté pour la CAQ. C'est important que ces gens-là soient bien représentés.»