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Un adolescent meurt après avoir été retrouvé blessé sur la voie publique à Lac-Simon

La police a classé l’affaire comme une mort suspecte.

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Un adolescent meurt après avoir été retrouvé blessé sur la voie publique à Lac-Simon Voyez l'entrevue avec le chef du conseil de la Nation Anishnabe de Lac-Simon, Lucien Wabanonik.

La police a retrouvé un adolescent gravement blessé sur la voie publique dans la nuit de dimanche à lundi à Lac-Simon, en Abitibi. Le jeune homme de la communauté anishnabe est finalement décédé après avoir été transporté en centre hospitalier à Val-d’Or.

La Sûreté du Québec (SQ) a classé l’affaire comme une mort suspecte. Il est «trop tôt» pour en déterminer la nature exacte, a commenté une porte-parole auprès de Noovo Info.

Le département des Enquêtes sur les crimes contre la personne a été activé et un technicien en identité judiciaire était en déplacement vers les lieux des événements en matinée. En soirée, encore personne n'avait été arrêté dans ce dossier.

«Toute la communauté est sous le choc. C'est vraiment triste. C'est toujours le même petit groupe impliqué dans ce genre d'histoire», a confié une source bien au fait du dossier à Noovo Info.

Selon le chef du conseil de la Nation Anishnabe de Lac-Simon, Lucien Wabanonik, le jeune homme a été poignardé avant d'être laissé en bordure de route. 

Le Conseil de la Nation Anishnabe de Lac Simon (CNALS) souligne d'ailleurs que la communauté est en deuil. Dans un message publié sur Facebook, le Conseil a présenté ses condoléances à la famille et souligne qu'un communiqué sera publié plus tard en journée concernant les mesures qui seront prises par le CNALS.

«C'est vraiment difficile à vivre parce que c'est comme un autre événement par-dessus un autre événement et ça semble pas vouloir s'apaiser. Il y a eu comme une accalmie quand même pendant plusieurs mois, mais il semble y avoir un soubresaut», soutient le chef du conseil dans une entrevue avec Noovo Info. 

Notons que dans ce secteur, la violence dans les rues du village anicinape s’apparente à celle des gangs de rue, a constaté Noovo Info sur le terrain l’automne dernier.

M. Wabanonik souligne qu'une équipe a été déployée pour venir en aide avec la famille en deuil. Il ajoute que d'autres mesures pourraient être prises comme la mise en place d'un couvre-feu et l'ajout d'une guérite pour contrôler les entrées sur la communauté.