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Garçon de 14 ans happé mortellement à bord de sa trottinette: des intervenants sonnent l'alarme
Plusieurs intervenants demandent davantage de mesures de sécurité.
Des membres de la famille et de la communauté de Cartierville, à Montréal, se sont rassemblés samedi pour rendre hommage à un garçon de 14 ans qui a perdu la vie alors qu'il conduisait sa trottinette électrique cet été.
Les défenseurs de la sécurité routière ont rendu hommage à Al Housseini Diacko, qui conduisait le e-scooter - une trottinette électrique - qu'il avait reçu pour son anniversaire lorsqu'il a été heurté par une voiture et a succombé à ses blessures le 24 juin.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
La conseillère municipale de Bordeau-Cartierville , Effie Giannou, a été l'une des personnes ayant réclamé de meilleures mesures de circulation près du parc Mesy.
«Cette rue Lachapelle est très fréquentée, beaucoup de voitures y passent et elle est située à côté d'un parc, le parc de Mesy», avait-elle déclaré à l'époque. «Chaque fois qu'une rue très fréquentée se trouve à côté d'un parc, il faut prendre des mesures pour la sécuriser, contrôler la vitesse et la circulation.»
Samedi, une trottinette et une plaque ont été installés en guise de mémorial, et une cérémonie a eu lieu sur le site de l'accident.
Severine Le Page, porte-parole de Ghost Bike (Vélos Fantomes), estime que toutes les limitations de vitesse devraient être réduites aux abords des parcs.
«J'ai même vu des voitures brûler le feu rouge. Pourquoi rouler si vite quand des vies sont en jeu?»
Réduire la vitesse n'est pas suffisant, selon Émilie Thuillier, mairesse de l'arrondissement, qui estime qu'il doit y avoir un prix à payer pour les automobilistes qui roulent trop vite. Elle souhaiterait également que des radars photo soient installés.
«Nous devons donner des contraventions», a-t-elle soutenu. «J'étais ici avec la police hier et ils donnaient des contraventions aux personnes qui roulent trop vite.»
Tous deux affirment que des mesures doivent être mises en œuvre immédiatement avant qu'une autre tragédie impensable ne se produise.
«Mes pensées vont à la famille, pour cet enfant qui est mort dans la rue pour rien», a déclaré Mme Le Page.