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Abdulla Shaikh, 26 ans, est soupçonné d'avoir tué trois personnes. Deux jours plus tard, il est abattu par les policiers. La coroner en chef veut faire la lumière sur ces décès.
Abdulla Shaikh, 26 ans, est soupçonné d'avoir tué trois personnes avec une arme illégale dans la région du Grand Montréal. Deux jours plus tard, il est abattu par les policiers. La coroner en chef, Me Pascale Descary, a ordonné une enquête publique pour faire la lumière sur ces décès.
André Lemieux, Mohamed Belhaj, Alex Levis-Crevier et Abdulla Shaikh sont décédés dans des incidents survenus entre le 2 et le 4 août.
La coroner Me Géhane Kamel a été choisie pour présider cette enquête. Mme Kamel a récemment mené l’enquête sur l’hécatombe dans les CHSLD qui est survenue durant les premiers mois de la pandémie de COVID-19.
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«Les audiences permettront à toute personne d’intérêt de s’exprimer concernant les circonstances de ces décès afin d’en analyser tous les facteurs contributifs, et ce, en vue de proposer des pistes de solutions pour une meilleure protection de la vie humaine», peut-on lire dans le communiqué du bureau de la coroner en chef.
Les détails de l’enquête et les dates des audiences seront annoncés prochainement.
En conférence de presse dimanche, la mairesse Valérie Plante avait tenu à rassurer les Montréalais, martelant qu'il s'agissait d'un «événement isolé» et que cela aurait pu se produire n'importe où. Elle a qualifié les événements de «folie meurtrière».
La Commission d'examen des troubles mentaux a déclaré en mars que le psychiatre du suspect de la tuerie s'inquiétait entre autres de la violence et de la pathologie psychiatrique d'Abdulla Shaikh.
Cependant, le suspect avait fait des progrès au cours des six mois précédents et avait convenu avec son psychiatre qu'il devait rester en liberté sous certaines conditions.
Le premier ministre François Legault est revenu lundi sur sa déclaration controversée de vendredi, selon laquelle il était «content qu'on soit débarrassé de cet individu-là».
«Ce que je voulais dire, c'est que je suis content que le suspect ait été mis hors de nuire. Évidemment, je ne me suis pas réjoui qu'il est décédé. Il y a des gens effectivement qui ont des problèmes de santé mentale», a dit M. Legault.
La mairesse de Montréal a souligné dimanche que la santé, ce qui inclut la santé mentale, est un champ de compétence provinciale. Elle a affirmé qu'elle avait besoin que le gouvernement du Québec «aide» le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) «à aller de l'avant», sans toutefois détailler ses demandes. Elle a mentionné que la Ville avait des échanges constants avec le SPVM afin d'améliorer les outils en place pour la gestion des cas de santé mentale sur le territoire.
En conférence de presse, elle a vanté à plusieurs reprises le travail des policiers du SPVM.
Avec les informations de la Presse canadienne.