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Trump «toujours intéressé» par une solution diplomatique avec l'Iran

Les Etats-Unis «surveillent activement la situation dans le détroit d'Ormuz».

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Le président Donald Trump s'exprime depuis la salle Est de la Maison Blanche à Washington, le 21 juin 2025 Le président Donald Trump s'exprime depuis la salle Est de la Maison Blanche à Washington, le 21 juin 2025 (AP Photo)

Donald Trump est «toujours intéressé» par une issue diplomatique avec l'Iran, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche lundi, après l'évocation dimanche par le président américain d'un «changement de régime» à Téhéran.

«Si le régime iranien refuse de s'impliquer dans une solution diplomatique et pacifique, à laquelle le président s'intéresse toujours, pourquoi le peuple iranien ne retire pas le pouvoir à ce régime incroyablement violent qui le réprime depuis des décennies», a demandé Karoline Leavitt, la porte-parole de l'exécutif américain, sur l'antenne de Fox News.

Elle a ensuite déclaré à la presse que des messages «publics et privés» avaient été envoyés aux Iraniens depuis les bombardements américains de trois sites nucléaires iraniens.

Karoline Leavitt a répété que ces installations avaient «été complètement et totalement détruites». «C'est une opération dont ont rêvé tant de présidents par le passé, mais aucun n'a eu le courage de le faire, et le président Trump l'a fait», a-t-elle insisté.

Dimanche soir, Donald Trump avait écrit sur son réseau Truth Social: «Il n'est pas politiquement correct d'utiliser le terme "Changement de régime", mais si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE À L'IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n'y aurait-il pas un changement de régime???»

Lundi, face aux craintes de représailles iraniennes, la porte-parole de la Maison Blanche a assuré que les Etats-Unis «surveillent activement la situation dans le détroit d'Ormuz, et (que) le régime iranien serait stupide» de s'en prendre à cette route maritime clé, par où transitent 20% du pétrole produit dans le monde.

Et face aux critiques de certains élus démocrates, l'accusant d'avoir outrepassé ses pouvoirs pour lancer cette attaque, Karoline Leavitt a assuré que «le président a agi dans son périmètre légal, dans le cadre de l'article deux de la Constitution, en tant que commandant— en-chef des Etats-Unis.»