Début du contenu principal.
Les droits de douane européens devraient entrer en vigueur le 1er avril.
Le président Donald Trump a menacé jeudi d’imposer des droits de douane de 200 % sur le vin, le champagne et les spiritueux européens si l’Union européenne décidait d’imposer des tarifs sur le whisky américain.
Les droits de douane européens, qui ont été dévoilés en réponse aux droits de douane sur l’acier et l’aluminium imposés par l’administration américaine, devaient entrer en vigueur le 1er avril.
Toutefois, dans un message publié le matin sur les réseaux sociaux, M. Trump a promis une nouvelle escalade dans sa guerre commerciale si l’Union européenne décidait de maintenir ses droits de douane de 50 % sur le whisky américain.
«Si ce droit de douane n’est pas supprimé immédiatement, les États-Unis imposeront sous peu un droit de douane de 200 % sur tous les vins, champagnes et produits alcoolisés provenant de France et d’autres pays représentés par l’Union européenne», a écrit M. Trump. «Ce sera formidable pour les entreprises de vin et de champagne aux États-Unis».
Mercredi, le président républicain avait fait savoir qu’il avait l’intention de prendre cette mesure.
«Bien sûr, je répondrai», a lancé M. Trump lors d’un échange avec des journalistes dans le bureau ovale.
En annonçant les nouveaux droits de douane sur l’acier et l’aluminium mercredi, M. Trump a ouvertement défié les alliés des États-Unis et s’est engagé à reprendre les richesses «volées» par d’autres pays, ce qui lui a valu des représailles rapides.
Il impose des droits de douane distincts au Canada, au Mexique et à la Chine, et prévoit de taxer également les importations en provenance de l’Union européenne, du Brésil et de la Corée du Sud en appliquant des taux «réciproques» à partir du 2 avril.
L’Union européenne a annoncé ses propres contre-mesures. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que les États-Unis «appliquant des droits de douane d’une valeur de 28 milliards de dollars, nous répondons par des contre-mesures d’une valeur de 26 milliards d’euros», soit environ 28 milliards de dollars.
Ces mesures concernent non seulement les produits en acier et en aluminium, mais aussi les textiles, les appareils électroménagers et les produits agricoles.
À VOIR | Entrée en vigueur des droits de douane: les entreprises d'ici dans l'incertitude