Donald Trump a affirmé lundi qu’il « n’offr(ait) rien » à l’Iran, à qui il « ne parl(ait) pas », quelques jours après avoir prévenu qu’il n’hésiterait pas à bombarder le pays à nouveau s’il cherchait à se doter de l’arme atomique.
« Je n’offre RIEN à l’Iran, contrairement à Obama, qui leur a versé des milliards de dollars » pour l’accord de 2015, connu sous l’acronyme JCPOA (Joint comprehensive plan of action), a écrit le président américain sur Truth social.
« Je ne leur parle même pas, puisque nous avons complètement ANÉANTI leurs installations nucléaires », a-t-il ajouté.
Les États-Unis se sont joints à l’offensive de leur allié israélien en bombardant trois sites nucléaires dans la nuit du 21 au 22 juin.
Après 12 jours de bombardements réciproques, un cessez-le-feu est entré en vigueur le 24 juin, imposé par le président américain Donald Trump.
Vendredi, il avait averti que les États-Unis mèneraient « sans aucun doute » de nouvelles frappes en Iran si le pays enrichissait l’uranium à des niveaux lui permettant d’obtenir des armes nucléaires.
Les discussions diplomatiques avec Washington ne pourront reprendre que si les États-Unis excluent de nouvelles frappes sur l’Iran, a déclaré pour sa part le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Majid Takht-Ravanchi, à la BBC.
« Nous entendons dire que Washington veut nous parler », a dit le responsable iranien, dans une interview diffusée dimanche soir par la BBC.
« Nous ne nous sommes pas mis d’accord sur une date. Nous ne nous sommes pas mis d’accord sur les modalités », a-t-il indiqué. « Nous cherchons une réponse à cette question: allons-nous assister à une répétition d’un acte d’agression alors que nous sommes engagés dans le dialogue? », a poursuivi le responsable iranien.
Les États-Unis « n’ont pas encore clarifié leur position », a souligné Majid Takht-Ravanchi.
