La Cour supérieure du Québec a approuvé un recours collectif qui allègue que les constructeurs automobiles sont responsables des vols de véhicules en raison de failles de sécurité dans les clés intelligentes.
Un juge a autorisé mercredi le recours collectif, qui concerne les résidents du Québec qui ont été victimes d'un vol de véhicule en raison d'un porte-clés intelligent dans les trois ans suivant la date du dépôt de l'action civile, soit le 30 avril 2024.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Plusieurs fabricants sont concernés et sont nommés comme défendeurs, dont Toyota Canada, Honda Canada, Hyundai Canada et Nissan Canada.
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Lors d'une entrevue accordée l'année dernière, l'avocat du plaignant, Jean Rhéaume, a expliqué que la technologie de la clé intelligente permet aux voleurs de pirater facilement le signal envoyé par l'appareil pour accéder au véhicule.
«J'ai vu une vidéo où l'on peut le faire en 30 secondes», a-t-il indiqué à CTV News.
Le cabinet Bouchard Avocats demande des dommages-intérêts compensatoires.
De plus amples informations sur le procès sont disponibles sur le site web du cabinet.


