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Elles avaient déjà débrayé durant une journée à la fois, le 23 janvier et le 6 février et la négociation dure depuis plusieurs mois.
Environ 400 des 1772 Centres de la petite enfance (CPE) au Québec seront touchés par une autre journée de grève, lundi.
Il s'agira de la troisième journée de grève des syndiquées concernées, soit celles qui sont membres de syndicats rattachés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), affiliée à la CSN.
Leur mandat de grève en est un de cinq jours, à exercer au moment opportun. Elles avaient déjà débrayé durant une journée à la fois, le 23 janvier et le 6 février.
Des négociations ont eu cours encore vendredi dernier, mais les progrès n'ont visiblement pas été jugés suffisants par la FSSS pour annuler le mot d'ordre de grève lundi.
Le litige porte sur les salaires, le fardeau de tâches, des primes pour les travailleuses dans les régions, de même que le soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.
La négociation dure depuis plusieurs mois.
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Les trois autres organisations syndicales concernées par cette négociation -- soit la Fédération des intervenantes en petite enfance, affiliée à la CSQ, le Syndicat québécois des employé(e)s de service et le Syndicat des métallos, tous deux affiliés à la FTQ -- ont déjà convenu d'une entente de principe avec Québec. Et celle-ci a déjà été entérinée par les membres, et ce, dans des proportions allant de 66 % à 100 %.
De façon générale, leur entente prévoit des augmentations de salaire de 17,4 % sur cinq ans, comme c'était le cas pour l'ensemble des employés de l'État.
De plus, un effort particulier est fait pour attirer des candidats dans les Centres de la petite enfance, en rehaussant de façon marquée le salaire d'une éducatrice qualifiée au premier échelon. Le salaire passe ainsi de 21,60 $ à 25,15 $ l'heure.
Le Québec est confronté à une pénurie de travailleuses dans les services de garde. Qui plus est, le gouvernement du Québec veut créer des milliers de places pour répondre aux besoins des parents.
Le ministère de la Famille précise qu'il y avait, au 31 décembre dernier, 1772 Centres de la petite enfance, offrant 109 257 places.