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Les députés Hélène David, Nicole Ménard et Jean Rousselle ont annoncé samedi qu'ils ne solliciteront pas de nouveau mandat à l'occasion des prochaines élections générales en octobre.
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Ils viennent s'ajouter à la liste de leurs collègues libéraux qui ont déjà indiqué qu'ils ne se représenteraient pas, dont Christine St-Pierre et Monique Sauvé. La cheffe du parti, Dominique Anglade, a salué les «grandes contributions au Parti libéral du Québec, ainsi qu'à la société québécoise» des trois élus, dans un communiqué publié samedi.
«Après deux mandats et plus de huit années d'engagement en politique active pour donner une voix forte aux citoyens d'Outremont, puis de Marguerite-Bourgeoys, je quitte avec le sentiment du devoir accompli», a indiqué Hélène David.
Élue pour la première fois en 2014 dans Outremont, avant de solliciter un nouveau mandat en 2018 dans Marguerite-Bourgeoys, à Montréal, Mme David a notamment été ministre de la Protection et de la Promotion de la langue française, ministre de la Culture et des Communications, ministre de l'Enseignement supérieur ainsi que ministre responsable de la Condition féminine.
«Hélène a toujours vu très grand pour le Québec et son amour de la culture québécoise, son engagement envers la langue française de même que sa vision moderne et féministe de notre avenir collectif auront fortement marqué son passage en politique. Son dévouement envers la cause des femmes et à la lutte contre la pauvreté fut une réelle source d'inspiration», a souligné Mme Anglade.
La députée de Laporte, Nicole Ménard, quittera quant à elle la vie politique après cinq mandats dans sa circonscription de la Montérégie.
«Tout au long de ma carrière politique, je me suis entièrement dévouée à l'amélioration de la qualité de vie des citoyens de Laporte et en comparant ma circonscription aujourd'hui versus ce qu'elle était à mon arrivée en 2007, je quitte avec le sentiment du devoir accompli», a indiqué celle qui a notamment été ministre du Tourisme.
La cheffe du parti a souligné ses 15 années de «participation au développement économique et social du Québec».
Jean Rousselle a été député de Vimont, à Laval, pendant 10 ans.
«C'est avec le cœur gros que je vous l'annonce qu'à la suite d'une longue réflexion, je quitterai la vie politique au terme de mon mandat comme député libéral de la circonscription de Vimont. Après dix ans de politique active, il est temps pour moi de prioriser mes proches : mon épouse, mon fils et mes petits-enfants», a-t-il déclaré.
M. Rousselle a aussi remercié les citoyens de Vimont, lui qui a notamment jeté les bases du projet du prolongement de l'autoroute 19 jusqu'à Bois-des-Filion.
M. Rousselle, porte-parole libéral en matière de sécurité publique, avait affirmé avoir été attaqué à son bureau de circonscription, lundi. Il avait ensuite demandé, via son compte Twitter, à la ministre Geneviève Guilbault d’intervenir face à la violence «qui sévit en ce moment au Québec».
Depuis plusieurs semaines, j’interpelle @GGuilbaultCAQ concernant la violence au Québec. Aujourd’hui, j’ai été victime d’une attaque gratuite par deux jeunes hommes, Je me porte bien malgré les coups au visage que j’ai subi. Il faut agir pour protéger la population #polqc
— Jean Rousselle (@RousselleJean) March 28, 2022
En contrepartie, il subsisterait un certain malaise autour de l'appel à l'action du député Rousselle. Selon une source au PLQ, le geste n'est pas considéré aux yeux du parti comme un acte de violence politique - ce qui tend à corroborer la description de l'évènement fournie par le bureau du député Rousselle. Le parti ne souhaiterait pas associer directement cet évènement aux politiques du gouvernement caquiste en matière de violence dans la province.
Le Parti libéral du Québec compte actuellement 27 députés et forme l'opposition officielle à l'Assemblée nationale.