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Les 64 infirmières de chantier à l'emploi d'Hydro-Québec ont obtenu le droit de se syndiquer, malgré l'opposition de leur employeur.
Les 64 infirmières de chantier à l'emploi d'Hydro-Québec ont obtenu le droit de se syndiquer, malgré l'opposition de leur employeur.
Elles seront désormais membres du Syndicat canadien de la fonction publique, affilié à la FTQ, qui représente déjà 16 000 employés d'Hydro-Québec.
Devant le Tribunal administratif du travail, la direction d'Hydro-Québec s'était opposée à ce que le personnel infirmier de chantier puisse se syndiquer.
La direction affirmait que ces personnes n'étaient pas des salariées et qu'en raison de leur isolement géographique, de l'absence de supérieur immédiat au chantier et de leur grande autonomie, elles avaient une influence déterminante sur les gestionnaires et agissaient comme représentants de l'employeur auprès des employés.
Le Tribunal a finalement tranché en faveur du syndicat. Il a noté, par exemple, que la détention d'informations confidentielles sur la santé des personnes ne leur confère aucune participation active aux décisions de gestion.
Elles jouissent certes d'une grande autonomie en raison de leur éloignement géographique, mais ce sont leurs habiletés professionnelles qui sont sollicitées, et non leurs habiletés de gestion, fait-il valoir.
Le Tribunal a donc statué qu'elles sont bel et bien des salariées et a accrédité une section locale du SCFP pour les représenter.