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La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST) exige depuis vendredi que le port de masques de type N95 soit étendu « à celles et ceux qui donnent des soins dans les situations les plus à risques, incluant certaines situations en zones froides ».
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Le N95 devra donc être utilisé avec tout patient « présentant un ou des symptômes compatibles avec la COVID-19 », même s’il a reçu un autre diagnostic, peut-on lire dans un document fourni par la CNESST. Ce masque sera aussi requis pour interagir avec un patient sans symptômes, mais « qui est considéré comme un contact élargi » par l’équipe de prévention et contrôle des infections. Cela pourrait par exemple s’appliquer si le patient en question a séjourné sur une unité avec une personne infectée, sans précautions supplémentaires.
Dans un communiqué, la CNESST a rappelé qu’elle demande déjà depuis plusieurs mois le port du N95 pour le personnel travaillant en zones chaudes et tièdes.
Si elle souhaite maintenant voir cette protection étendue, c’est avant tout à cause de « la progression du variant Omicron », beaucoup plus contagieux que le Delta.
Ce nouveau variant est maintenant dominant dans la région de Montréal et se répand à une vitesse fulgurante dans la province. Jeudi, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) recensait 9397 nouveaux cas de COVID-19, pour un total de 41 807 cas actifs, un record depuis le début de la pandémie.
Sur le site internet de l’INSPQ, on indique que « le port d’un appareil de protection respiratoire (APR) de type N95 est recommandé dans certaines situations pouvant augmenter le risque de transmission, comme lors d’interventions médicales générant des aérosols. Il peut être également considéré dans d’autres circonstances, comme lors d’éclosions non contrôlées en milieux de soins. »