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TransEstrie a lancé un appel à l’aide, la semaine dernière. L’organisme craignait de devoir fermer ses installations à Sherbrooke à la fin du mois de mars, faute de financement et de subventions.
L’appel a été entendu.
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Finalement, l’organisme communautaire qui soutient et offre des services aux personnes trans et non-binaires en Estrie va réussir à poursuivre ses activités grâce à la mobilisation de la communauté et un coup de pouce du gouvernement.
Des gens de la communauté ont lancé une campagne de sociofinancement. Par ailleurs, le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a annoncé en début de semaine offrir un 20 000 $ à TransEstrie, ce qui a permis d’amasser un total de 35 000 $ en l’espace de quelques jours.
TransEstrie pourra au moins continuer d’opérer pour la prochaine année, mais le défi de l’obtention des subventions demeure. La question maintenant : quels seront les services qui pourront être offerts dans les prochains mois? Et passé la prochaine année, l’organisme se retrouvera-t-il encore en situation d’urgence.
Parmi les services offerts par TransEstrie dans la région, on retrouve des groupes de soutien, du soutien individuel, de l’aide financière, de l’aide pour dans la recherche de ressources et des formations pour les milieux professionnels et scolaires, notamment.