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L'ex-député du Parti conservateur du Canada (PCC) de la circonscription de Richmond-Arthabaska a dénoncé jeudi l'«intimidation» dont il a été victime de la part de son ancienne formation politique quelques jours après sa démission.
Même après les excuses de son ancienne formation politique, l'ex-député du Parti conservateur du Canada (PCC) de la circonscription de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, a dénoncé jeudi l'«intimidation» dont il a été victime de la part de son ancienne formation politique quelques jours après sa démission.
Dans une déclaration officielle partagée sur les réseaux sociaux, M. Rayes confirme avoir pris connaissance des excuses formulées par le PCC. Il affirme par le fait même que celles-ci «ne lui étaient pas directement adressées» et qu'il laisse la «population juger du message publié.»
Déclaration officielle // Official statement 🗒️👇#polcan #cndpoli pic.twitter.com/lAgYNIBjqZ
— Alain Rayes (@AlainRayes) September 15, 2022
«Pour moi, l’intimidation sous toutes ses formes est inacceptable. Je n’hésiterai jamais à la dénoncer avec véhémence.» M. Rayes a tenu à remercier celles et ceux qui lui ont «témoigné» de leurs appuis et souhaite à l’avenir un «climat politique et social plus sain».
Mercredi soir, les conservateurs ont fait leur mea culpa après avoir transmis un message texte aux membres du parti de la circonscription de Richmond-Arthabaska les incitant à appeler au bureau de circonscription et à réclamer la démission d'Alain Rayes.
«Le Parti conservateur du Canada s'excuse pour un message texte automatisé envoyé plus tôt aujourd'hui aux membres du parti dans la circonscription de Richmond-Arthabaska», a écrit la formation politique.
M. Rayes a claqué la porte du PCC à la suite de l'élection de Pierre Poilievre à la tête du parti.
Alain Rayes, qui avait appuyé Jean Charest dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada, avait annoncé mardi qu'il siégera désormais comme indépendant à la Chambre des communes puisqu'il ne se «retrouve plus à l'intérieur de [sa] propre formation politique».
Avec des informations de la Presse canadienne