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Le Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de Bibliothèque et Archives nationales du Québec a annoncé dimanche soir être parvenu à conclure une entente de principe avec l'employeur.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de Bibliothèque et Archives nationales du Québec a annoncé dimanche soir être parvenu à conclure une entente de principe avec l'employeur.
Le syndicat, affilié à la CSN, avait déclenché une grève de cinq jours jeudi dans les 13 points de service de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et n'écartait pas la possibilité de lancer une grève générale illimitée.
Dans un bref communiqué publié dimanche soir, le syndicat a confirmé avoir conclu une entente de principe, dont le contenu n'a toutefois pas été rendu public. L'entente sera d'abord présentée «sous peu aux membres en assemblée générale».
Les quelque 350 salariés du Syndicat des travailleuses et travailleurs unis de Bibliothèque et Archives nationales du Québec sont sans convention collective depuis mars 2020.
Le 16 janvier dernier, les membres du syndicat ont voté à 94 % en faveur d’une banque de 10 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun. Un premier bloc de cinq jours a été exercé à partir du 14 février.
Dans le cadre des négociations, le syndicat déplorait notamment le «sous-financement» de la BAnQ, qui «cause des problèmes de stabilité de la main-d’œuvre et provoque des vagues de mises à pied à chaque augmentation salariale, puisque l’employeur ne peut plus soutenir ses coûts de main-d’œuvre».
«Pour en arriver à une entente, le Conseil du trésor devra bonifier ses offres à incidence financière, puisque celles-ci ne comblent toujours pas nos attentes. Nous revendiquons toujours un rehaussement salarial conséquent qui reconnaîtra enfin notre travail à sa juste valeur», soulignait jeudi la présidente du syndicat, Sylviane Cossette, au moment du déclenchement de la grève de cinq jours.
Pendant la grève, les édifices des Archives nationales ont été fermés, tout comme la Bibliothèque nationale, site Rosemont.
À la Grande bibliothèque, à Montréal, il était toujours possible d'emprunter et rapporter des documents, mais plusieurs autres services, comme les abonnements et les services téléphoniques, étaient interrompus.