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Le député de Jonquière a qualifié cette réunion de « Congrès de la CAQ 2.0 ».
Le député de Jonquière Sylvain Gaudreault ne sera pas à la rencontre organisée par la ministre Andrée Laforest avec les représentants de Rio Tinto vendredi. En marge du Cercle de presse où il était l'invité mardi matin, il a qualifié cette réunion de « Congrès de la CAQ 2.0 ».
Sylvain Gaudreault a discuté avec madame Laforest la semaine dernière à l'Assemblée nationale, lui reprochant d'avoir été maladroite de ne pas l'avoir invité à la rencontre.
Selon lui, la ministre veut éviter d'aborder certains sujets lors des échanges ce vendredi, tels que la création d'un observatoire sur l'aluminium et la création de zones d'innovation en aluminium.
« Elle veut tenir une réunion dans la mesure où on dit la même chose qu'elle et moi ça ne marche pas. Tu ne peux pas m'inviter au buffet s'il faut juste que je mange des oignons français. »
Par ailleurs, Sylvain Gaudreault déplore l'absence des députés régionaux de la CAQ dans l'actualité au cours des quatre dernières années.
D'ailleurs, en vue des élections provinciales cet automne, il a suggéré au député de Lac-Saint-Jean Éric Girard et la députée de Roberval Nancy Guillemette de prendre plus de place sur le terrain.
Le rôle d'un élu être d'être présent dans l'actualité, souligne M. Gaudreault.
« C'est clair qu'ils ne sortent pas assez et ce n'est pas juste au Saguenay-Lac-Saint-Jean, c'est partout à travers le Québec [...] Moi si je me représentais, ma stratégie de campagne était déjà déterminée : on n'a pas besoin d'un 5e député fantôme au Saguenay-Lac-Saint-Jean. »
Interrogé sur l'avenir du Parti québécois, Sylvain Gaudreault a admis que le parti ne va pas bien, mais il n'est pas mort, estime-t-il.
Malgré la piètre performance du PQ dans les sondages, le député de Jonquière demeure convaincu que c'est le bon véhicule pour défendre l'indépendance du Québec.
Sylvain Gaudreault affirme toutefois que l'absence de Paul Saint-Pierre Plamondon à l'Assemblée nationale nuit au parti.
« Je l'ai dit durant la campagne à la chefferie, c'était un de mes arguments, ça prend un chef qui est présent, qui va se lever le lendemain matin de la course devant François Legault. Je pense que c'est le scénario idéal, donc c'est sur que ça n'aide pas au niveau de la notoriété. »
Le député de Jonquière assure qu'il donnera son appui au candidat qui se présentera pour le PQ dans sa circonscription.