Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, affirme que quatre suspects masqués ont tenté de voler une voiture dans son allée d'Etobicoke tôt mardi matin.
«Quatre voyous sont arrivés en courant dans ma rue, masqués, prêts à prendre la voiture dans l'allée», a rapporté M. Ford lors d'une conférence de presse sans rapport avec l'affaire, dans une «diatribe» contre le système de justice pénale du Canada.
Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.
«Surprise, surprise, à minuit et demi, les deux voitures de police sont là. La poursuite est lancée», se souvient-il.
M. Ford a d'abord déclaré que les suspects, qu'il a qualifiés de «stupides criminels», avaient été appréhendés par son détachement de la police provinciale. Toutefois, la police de Toronto a précisé que c'étaient ses agents qui avaient procédé aux arrestations.
«Dieu merci, la police vous a eu avant moi», a-t-il ajouté.
Dans un communiqué de presse publié après la conférence de presse de M. Ford, la police de Toronto a déclaré que des agents se trouvaient dans la zone de Lawrence Avenue West et Royal York Road vers 12h30 lorsqu'ils ont observé quatre individus portant des masques dans un véhicule.
Le véhicule a ralenti à l'approche d'une allée, et les agents ont alors procédé à un contrôle routier et à une enquête sur les suspects.
L'un des suspects s'est enfui à pied, mais a été retrouvé à proximité. La police a indiqué qu'elle avait trouvé dans le véhicule un dispositif de programmation de clés de voiture et un passe-partout programmable.
Quatre suspects, dont deux jeunes de 17 ans, ont été arrêtés et inculpés de possession d'un dispositif électronique pour le vol d'un véhicule à moteur et d'achat illégal d'un passe-partout.
L'un des suspects, âgé de 17 ans, a en outre été inculpé de résistance à l'arrestation et de refus d'obtempérer.
La police a indiqué que les quatre suspects ont été placés en détention en vue d'une audience de libération sous caution mardi, mais M. Ford a déclaré qu'il s'attendait à ce qu'ils soient libérés.
«Devinez ce qui va se passer? Ils vont être remis en liberté», a-t-il déclaré. «J'en ai assez de la faiblesse de notre système judiciaire. Il faut qu'il ait une colonne vertébrale. Nous devons commencer à jeter ces gens en prison. Notre société est en train de devenir une société de non-droit».


