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STM: le syndicat des professionnels envisage aussi de se doter d'un mandat de grève

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24aa8bd60742701cfc81e5ad3bc7f27324bf39b7174bb1f46ef07824f6ddec47.jpg Une enseigne indiquant l'emplacement d'une station de métro à Montréal, photographiée le 18 juin 2019. (LA PRESSE CANADIENNE/Paul Chiasson)

Un autre syndicat rapporte une négociation difficile avec la Société de transport de Montréal, au point où il envisage de se doter à son tour d'un mandat de grève cet automne — ce qui serait une première, dans son cas.

Il s'agit du Syndicat des professionnels de la STM, qui représente des ingénieurs, architectes, avocats, analystes, conseillers aux communications et autres. Cette section locale du Syndicat des employés professionnels et de bureau (SEPB), affilié à la FTQ, compte 800 membres.

Contrairement aux syndicats des chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro et à celui des employés d'entretien de la STM, qui détiennent déjà un mandat de grève, celui des professionnels n'en a «pas encore».

Mais la situation pourrait bien changer cet automne, a prévenu en entrevue, jeudi, le président du syndicat, Marc Glogowski. «Ce n'est jamais arrivé chez nous et c'est un syndicat qui existe depuis 30 ans. Il n'y a jamais eu de mandat de grève auparavant», a-t-il confié.

La possibilité de se doter d'un mandat de grève, «c'est de plus en plus discuté entre nos membres. Ça risque d'être assez sérieux cet automne», rapporte le président du syndicat.

Le litige porte sur le recours à la sous-traitance et les clauses de sécurité d'emploi, rapporte M. Glogowski.

Les négociations «avancent à pas de tortue», bien qu'elles aient commencé en septembre dernier. La prochaine rencontre de négociation aura lieu dans deux semaines, avant une pause d'un mois.

Lia Lévesque

Lia Lévesque

Journaliste