Starbucks licencie environ 900 employés hors commerce de détail et ferme plusieurs cafés aux États-Unis et au Canada afin de concentrer ses ressources sur son redressement.
Le géant du café de Seattle informera les employés dont les postes sont supprimés tôt vendredi et a annoncé son intention de fermer un nombre indéterminé de cafés en Amérique du Nord dans les prochains jours.
Une analyse des cafés Starbucks a révélé que nombre d'entre eux n'atteignent pas leurs objectifs de performance financière ou ne parviennent pas à créer l'environnement attendu par les clients, selon une lettre envoyée jeudi par Brian Niccol, PDG de Starbucks.
«Chaque année, nous ouvrons et fermons des cafés pour diverses raisons, allant de la performance financière à l'expiration des baux, a écrit M. Niccol. Il s'agit d'une mesure plus importante qui, nous le savons, aura un impact sur nos partenaires et nos clients. Nos cafés sont des centres névralgiques pour la communauté, et fermer un café est difficile.»
Starbucks a annoncé jeudi qu'elle prévoyait terminer son exercice financier avec 18 300 cafés en Amérique du Nord, soit 124 de moins que l'année dernière.
Il est rare que Starbucks réduise le nombre de ses cafés au cours d'un exercice financier.
M. Niccol, spécialiste du redressement, a rejoint Starbucks il y a un an ce mois-ci pour donner un coup de fouet à la marque. Sous sa direction, la chaîne Chipotle en difficulté, dont il a été le PDG pendant environ six ans, a quasiment doublé son chiffre d'affaires, tandis que ses bénéfices et le cours de son action ont grimpé en flèche.
Starbucks a annoncé qu'elle offrirait des indemnités de départ et des indemnités de soutien aux employés concernés.
