Société

Sophie Bergeron quitte le CAVAC Centre-du-Québec pour un autre défi

Sophie Bergeron laisse son poste qu'elle occupait depuis 19 ans. Elle œuvrera dorénavant comme responsable au ministère de la Justice des projets-pilotes de Tribunal spécialisé en violence conjugale et sexuelle.

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(CAVAC Centre-du-Québec)

Le CAVAC Centre-du-Québec perd sa directrice générale, mais pour un défi dans la même branche. 

Sophie Bergeron laisse son poste qu'elle occupait depuis 19 ans. Elle œuvrera dorénavant comme responsable au ministère de la Justice des projets-pilotes de Tribunal spécialisé en violence conjugale et sexuelle qui est notamment déjà déployé à Drummondville.

Elle a mis en place une organisation qui n'existait pas avant son arrivée en 2003.

«Je me souviens encore des petits locaux sur la rue St-Georges. (...) j'avais une table et une chaise sans ordinateur ! (...) Aujourd'hui, l'équipe du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels compte 25 professionnels. On a tissé des liens incroyables avec la Sûreté du Québec et nous avons dorénavant des intervenantes qui travaillent directement dans les postes de police», raconte Mme Bergeron.

Nouvelle direction

Le CAVAC Centre-du-Québec sera dorénavant dirigé par Marilie Cormier-Gaudet de Bécancour qu'elle qualifie de «femme extraordinaire et exceptionnelle» pour prendre la relève.

Mme Bergeron s'est dite fière «d'avoir cherché une reconnaissance du milieu» et d'avoir «convaincu des juristes de mettre l'humain au cœur des discussions.»

«Je ne pense pas qu'il y a eu plus de dossiers. Je pense juste que plus on en a parlé, plus on a offert aux personnes victimes et on leur a fait connaître les ressources qui existaient pour elles, plus on a normalisé aussi les réactions, les conséquences et le vécu de ces personnes-là, plus ça les a amenés à venir chercher de l'aide et du soutien», affirme Mme Bergeron.