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La Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault perdrait des plumes, surtout à Québec, suggère un nouveau sondage Léger publié mercredi dans les médias de Québecor.
La Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault perd des plumes, surtout dans la région Québec, suggère un sondage Léger publié mercredi, à quelques jours de l'élection complémentaire très suivie dans Jean-Talon.
Le coup de sonde a été mené en ligne auprès de 1028 Québécois, du 22 au 25 septembre, pour le compte de Québecor. Il suggère qu'à l'échelle nationale, la CAQ obtient désormais 34 % des intentions de vote, une chute de trois points depuis le mois dernier.
Le Parti québécois (PQ) arriverait en deuxième place avec 22 % des appuis, alors que Québec solidaire (QS) obtiendrait 17 %, le Parti libéral du Québec (PLQ) 14 % et le Parti conservateur du Québec (PCQ), 12 %.
Dans la Capitale-Nationale, c'est la dégringolade: les caquistes ont perdu dix points par rapport au mois dernier, selon la firme de sondages Léger, qui place le PQ premier dans la région de Québec avec 30 % des appuis.
La formation de Paul St-Pierre Plamondon semble bénéficier du mécontentement qu'a suscité la CAQ à Québec, lorsqu'elle a notamment abandonné, plus tôt cette année, son projet phare de troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis.
Le whip en chef du gouvernement, Éric Lefebvre, a d'ailleurs reconnu en mêlée de presse mercredi que la bataille de Jean-Talon était «serrée» et qu'il s'agissait d'une «lutte à deux» entre la CAQ et le PQ.
«On va travailler plus fort, a ajouté la ministre des Relations internationales et députée de Chutes-de-la-Chaudière, Martine Biron. Moi, ce soir, pour la troisième fois, je vais aller faire du porte-à-porte dans le comté.»
De son côté, en point de presse à l'Assemblée nationale, M. St-Pierre Plamondon s'est réjoui des résultats du sondage, qui démontrent, selon lui, que la CAQ a des faiblesses et qu'elle peut être battue.
«La CAQ, de toute évidence, n'est pas imbattable, a-t-il dit. On est encouragés. Ce qui est clair, c'est qu'il y a un seul parti qui a des chances de battre la CAQ dans Jean-Talon, et c'est bel et bien le Parti québécois.»
Pour sa part, le député solidaire de Taschereau, Étienne Grandmont, a vanté le travail acharné de son parti sur le terrain. Il croit que «les gens sont tannés de voir que la CAQ les néglige, ne fait pas tout ce qu'il faut pour répondre à leurs préoccupations».
«Les chèques que les Québécois ont reçus, ça fait longtemps que c'est dépensé», a-t-il illustré.
La «perte de vitesse énorme» des caquistes s'explique par le fait que les «missions de l'État sont en péril», a analysé quant à lui le leader parlementaire de l'opposition officielle libérale, Monsef Derraji.