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L'hypnose et la musique semblent avoir un rôle à jouer dans le contrôle de la douleur des patients hospitalisés aux soins palliatifs, a constaté une chercheuse de l'Université Laval.
La chargée de cours Josiane Bissonnette, de la Faculté de musique, et ses collègues ont passé en revue les données de quatre études randomisées et de sept études pré- et post-intervention. Au total, 579 sujets en soins palliatifs avaient profité de ces interventions qui faisaient appel à la musique, à l'hypnose ou à une combinaison de musique et d'hypnose.
«On a trouvé dans les recherches que oui, c'était des méthodes qui étaient efficaces pour diminuer la douleur et l'anxiété, et pour améliorer le bien-être», a résumé Mme Bissonnette.
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L'hypnose utilisée dans ce contexte n'a rien à voir avec celle de Messmer. On demandait plutôt au patient de visualiser un lieu qui lui procure du bonheur et de l'apaisement. Le patient demeurait en tout moment conscient et libre de ses choix.
«C'est une façon de communiquer qui induit un état alternatif de conscience, qui permet d'être plus réceptif à différentes suggestions qui sont positives pour la personne, a expliqué Mme Bissonnette. Il n'y a pas de prise de contrôle sur la personne ici. C'est plus doux, c'est comme une imagerie guidée.»
Les intervenants, poursuit-elle, utilisent «le pouvoir de l'imagination» pour que le patient vive une expérience (sur la plage, dans une forêt, peu importe) qui lui fait du bien.