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«On peut se mettre au travail et ramener des propositions sur la table.» - Joël Arseneau
Joël Arseneau indique que le gouvernement Legault a accepté de relancer les travaux pour revoir le système transport aérien régional, plongé dans une «situation catastrophique» aux yeux du député péquiste des Îles-de-la-Madeleine.
«On peut se mettre au travail et ramener des propositions sur la table», s’est réjoui le député Arseneau en point de presse à l’Assemblée nationale, vendredi.
«D’entendre la ministre [des Transports] Geneviève Guilbault parler de développement stratégique, c’est de la musique à mes oreilles.»
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Les discussions auront lieu dès le mois d’avril, a noté M. Arseneau, soit un peu avant le premier anniversaire du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR), lancé par le gouvernement Legault et son ministre des Transports de l’époque, François Bonnardel.
Le PAAR était censé faciliter les déplacements des Québécois vers et à partir des régions plus éloignées de la province. Le programme se divise en deux volets. Le premier permet aux résidents des régions isolées ou éloignées (soit la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, l’Abitibi-Témiscamingue et Eeyou Istchee Baie-James) de bénéficier de remboursements sur les tarifs aériens variant entre 30 % et 60% selon la région d’origine. Aucun montant maximal de remboursement n’a été déterminé.
Le second volet du PAAR concerne davantage les transporteurs aériens. Le gouvernement québécois soutiendra ces derniers pour qu’ils puissent offrir des billets à un prix maximal de 500 $ aller-retour ou 250 $ par aller simple sur certaines liaisons ciblées.
Mais plus que le prix, ce qui dérange le Parti québécois (PQ) à l’heure actuelle, c’est la stabilité de l’offre, qui ne «correspond pas aux besoins des régions», aux yeux du député Arseneau.
Le PAAR «s’adresse aux gens des villes pour aller visiter les régions et ça se passe principalement pendant la période touristique», souligne-t-il. «On veut des horaires prévisibles et ne pas être à la merci des décisions des transporteurs. Il faut consolider l’offre, plutôt que de stimuler seulement la demande en réduisant les tarifs.»
Lors des nouveaux travaux, le PQ entend ramener des propositions déjà formulées, comme un investissement de 200 000$ pour coordonner le service de transport entre Alma, Roberval et les grands centres – projet qui avait été «rejeté du revers de la main», déplore M. Arseneau.