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Les infirmières de l'urgence se sont assises par terre pour protester contre leurs conditions de travail cette nuit à l'hôpital de Chicoutimi. Elles dénoncent notamment le temps supplémentaire obligatoire (TSO) qui fait en sorte que les équipes sont épuisées.
À leur arriver au travail cette nuit, il manquait 3 infirmières sur 11 et près d'une cinquantaine de patients étaient sur civière alors que la capacité est habituellement de 41 civières. Le Syndicat des professionnelles en soins de la région estime que cette situation affecte la sécurité des patients plus vulnérables.
Les infirmières ont donc organisé un sit-in dans l'espoir d'être entendues par la direction du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean, précise Julie Boivin, présidente du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay–Lac-Saint-Jean
«Il va falloir des mesures attractives et qui stimule la rétention du personnel. Les conditions de travail font que le personnel d'expérience quitte et les nouveaux arrivants se rendent compte que l'urgence n'est pas un bon milieu pour apprendre à travailler. On est vraiment dans un cercle vicieux sans fin. »
Julie Boivin ajoute que le problème ne date pas d'hier, que plusieurs infirmières avaient déjà fait des sit-in et la situation s'était légèrement améliorée, mais seulement à court terme. Elle explique ne pas avoir de solutions concrètes en tête, mais estime qu'un changement devra être opéré très bientôt.