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«Comprendre comment les affaires sont menées dans un autre pays est important pour réussir une transaction internationale.»
Après l’échec de leurs négociations, Seven & i Holdings accuse Alimentation Couche-Tard de ne pas avoir compris la culture d’affaires japonaise.
«Comprendre comment les affaires sont menées dans un autre pays est important pour réussir une transaction internationale», a écrit le comité spécial du conseil d’administration dans une lettre aux actionnaires publiée mardi.
L’exploitant des dépanneurs 7-Eleven rejette du revers de la main les allégations de l’entreprise québécoise, comme quoi les interactions étaient «scriptées». «Parfois, être différent n’est pas nécessairement une mauvaise chose ou un acte de résistance.»
Lorsqu’elle avait annoncé qu’elle retirait son offre la semaine dernière, Couche-Tard avait déploré le «manque d’engagement constructif» de l’entreprise japonaise.
Seven & i Holdings se dit déçu du retrait de Couche-Tard et l’accuse d’avoir présenté une version des faits qui n’est pas fidèle à la réalité, en ce qui concerne l’engagement du comité spécial et les défis significatifs qu’aurait rencontrés une entente auprès des autorités de la concurrence.
La société japonaise allègue que Couche-Tard n’a pas pris au sérieux les risques d’obtenir un refus des autorités de la concurrence aux États-Unis, où les deux entreprises sont des acteurs importants de l’industrie.