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Le décès de Richard Genest, qui n'a pu être soigné à l'urgence fermée du CLSC de Senneterre en Abitibi-Témiscamingue, démontre qu'il faut investir «immédiatement» dans les services préhospitaliers d'urgence, plaide Maxime Lavilolette, directeur général de l'entreprise ambulancière qui était responsable du transport du patient.
M. Genest, 65 ans, avait dû être transporté sur 135 km en ambulance mardi parce que l'urgence de l'hôpital de Senneterre est fermée de 16h00 à 8h00 depuis le 18 octobre. Avant l'arrivée des ambulanciers, il aurait attendu plus d'une heure.
L'homme de 65 ans qui souffrait d'une douleur au ventre est décédé dans l'ascenseur de l'hôpital d'Amos alors qu'on l'emmenait vers une salle d'opération où toute une équipe l'attendait. Cette histoire démontre les conséquences du manque de couverture ambulancière, selon M. Laviolette. «La balle n'est clairement plus dans le camp des CISSS, CIUSSS ou des entreprises ambulancières», réagit-il dans un communiqué.
«Le ministère de la Santé et des Services sociaux et le Secrétariat du Conseil du Trésor doivent investir immédiatement dans les services préhospitaliers d'urgence». Il souligne que le problème est aigu dans les zones ambulancières où les paramédics sont sous des horaires de faction.
Ces professionnels sont de garde à leur domicile 24 heures sur 24 pendant 7 jours plutôt qu'être déjà à bord du véhicule ambulancier. Comme le coroner mène une enquête, M. Laviolette a dit qu'il n'accorderait pas d'entrevue et qu'il s'en tiendrait à ses déclarations écrites.