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L'archevêque de St. John's, à Terre-Neuve, craint de placer le diocèse sous la protection de la loi contre les créanciers après que la Cour suprême eut confirmé en janvier 2021 la responsabilité de l'Église catholique dans les agressions sexuelles à l'ancien orphelinat Mount Cashel.
Dans une lettre lue au cours des messes du week-end dans la province et publiée sur les sites des paroisses, Peter Hundt dit que l'Église examinait le meilleur moyen pour régler les dédommagements qu'elle doit verser aux victimes des actes commis depuis les années 1940 jusqu'aux années 1960.
L'archidiocèse a déjà mis en vente plusieurs propriétés, mais il sera peut-être contraint à demander la protection de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité, a souligné le prélat.
Son voeu est de maintenir à court terme toutes les activités paroissiales, mais il a prévenu que même des églises pourraient se retrouver sur le marché.
Mgr Hundt s'est dit navré d'avoir annoncé cette nouvelle à la communauté à ce temps-ci de l'année. Il envisage de rencontre les paroissiens au cours des prochaines semaines pour expliquer plus amplement la situation.
En octobre, il avait dit être au courant d'environ 130 demandes de réclamation par des victimes. Il disait ne pas pouvoir évaluer le total de la somme que l'Église devra verser.
L'orphelinat a fermé ses portes en 1990 avant d'être démoli deux ans plus tard. Les horreurs survenues derrière ses murs ont joué un rôle déterminant dans la perte d'influence de l'Église dans la société.
Une commission d'enquête avait été formée en 1989 après la condamnation de plusieurs religieux qui y sévissaient