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Le plan de réforme, estiment les manifestants, n'accorde pas suffisamment d'importance à la prévention et mise trop sur la contestation, la judiciarisation du processus.
Des syndiqués du privé et du public ont manifesté leur mécontentement contre la réforme du régime de santé-sécurité au travail, jeudi midi à Montréal, un an après l'entrée en vigueur d'un important pan de cette réforme.
La nouvelle mouture, estiment-ils, n'accorde pas suffisamment d'importance à la prévention et mise trop sur la contestation, la judiciarisation du processus.
Cette volumineuse réforme, déposée en 2020 par le ministre du Travail et de l'Emploi Jean Boulet, était la refonte de deux lois datant de 1979 et 1985. Et, il y a un an, entrait en vigueur un régime intérimaire pour la mise en place des mécanismes de prévention et de participation.
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«Ce qu'on espérait voir, c'est enfin de la prévention pour tous les travailleurs et les travailleuses au Québec. Malheureusement, ce qui a été mis en place n'est vraiment pas suffisant. Ce qu'on constate en prévention, c'est qu'il n'y a pas d'amélioration», a déploré la présidente de la FTQ, Magali Picard, devant les manifestants.
«Les chiffres vont sortir bientôt et ça va être encore une année catastrophique, ça va encore être une année qui va faire la démonstration qu'en prévention, on n'en met pas assez», a lancé Luc Vachon, président de la CSD.
«On veut que le gouvernement nous donne de vrais mécanismes de prévention et que la boucherie arrête», s'est exclamé David Bergeron-Cyr, deuxième vice-président de la CSN.